Dans une ville du sud de le France, sur une vaste période de dix années, plusieurs destins s'entrechoquent, marquant chaque indiviu se trouvant dans ce tourbillon d'événements qui épuise, et qui met à l'épreuve le corps ainsi que le coeur.
Parmi eu...
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❝ 𝗅𝖾𝗌 𝗇𝖺𝗎𝖿𝗋𝖺𝗀𝖾́𝗌 ❞
PARTIE QUATRE ; 𝗍𝗂𝗋𝖾𝗋 𝗎𝗇 𝗍𝗋𝖺𝗂𝗍, 𝗌𝗎𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗈𝗇 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝗉𝗋𝗈𝗆𝗂𝗌, 𝗌𝗎𝗋 𝗍𝗈𝗎𝗍 𝖼𝖾 𝗊𝗎'𝗈𝗇 𝗌'𝖾𝗌𝗍 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾́.
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Un appel. Il a suffit d'un appel pour que les trois hommes se retrouvent une nouvelle fois réunis. L'agent immobilier a été clair, plusieurs visites sont prévues et l'une d'entre elles doit se faire en présence de tous les propriétaires.
Il s'agit du souhait du potentiel acheteur. Les garçons ne l'ont pas contré, et ont finalement accepté de se rejoindre. Cependant ils n'ont aucune nouvelles de l'agent, ni de quiconque. Le réseau est brouillé par la pluie. Un peu comme leurs esprits.
Car en dehors de ce contexte, il y en a un autre. Bien plus gros, bien plus lourd, qui les a poussé a ne pas débattre sur le fait de se revoir.
Le volume, pourtant bas, de la télé qui retranscrit les mêmes informations tous les quarts d'heure, devient désagréable pour Aïden qui est installé sur le fauteuil situé face à cette dernière, les yeux rivés sur l'écran, sans pour autant suivre ce qu'il se dit.
Ses paupières sont ouvertes et il fait en sorte qu'elles s'abaissent le moins de fois possible, mais pour des raisons évidentes il se retrouve obligé de le faire afin d'humidifier ses pupilles cruellement sèches, ce qui fait contraste aux jours qui précèdent ce dimanche.
Le crépitement de la cheminée le fait grimacer, et le jeune homme comprend que tout le contexte est au delà de ce qu'il est capable d'encaisser, alors il observe brièvement la pièce dans laquelle il est, faisant naviguer ses iris du côté de la porte donnant visibilité sur le couloir bien trop sombre, puis sur la table à manger où Jaden et Sacha sont appuyés, à l'opposé l'un de l'autre.
- Elle est partie
Aïden arrête tout mouvement et examine la scène après avoir prononcé ces quelques mots, puis soudainement, il perd son audition et se retrouve habité par une certaine absence.
Les oreilles bouchées et maintenant sifflantes, il fronce les sourcils et se redresse avant de se lever et de s'avancer vers le porte manteau pour enfiler sa veste et récupérer les clés qu'il a balancé sur le meuble juste à côté de la porte, en arrivant dans la grande maison.
Il ne fait attention à rien et se coupe du monde en s'engageant à l'extérieur où il fait face à la pluie qui s'abat sur lui.