vingt-neuf

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NEUF ANS PLUS TÔT ;

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NEUF ANS PLUS TÔT ;

Le cœur serré et la tête lourde, Victoria ouvre les yeux et grimace quand elle constate que le tissu de son oreiller est trempé par ses larmes.
Après quelques secondes qui lui permettent de se restituer, la brune bascule sur le dos et soupire en serrant les dents, puis elle saisit son téléphone afin de prendre connaissance de l'heure.

C'est la troisième fois que le schéma se répète pourtant le temps ne semble pas vouloir lui prêter main forte ni l'a soulager. Malheureusement Victoria a l'habitude et décide tout de même de se redresser, non sans difficultés.

En triturant tout ce qu'elle peut, son bracelet, ses draps, ses cheveux, Victoria tente de s'occuper l'esprit même si elle sait d'avance que c'est peine perdue.

Il est encore tôt, et voulant être en contact avec le moins de personnes possible, la jeune femme pose ses pieds à terre et réunie ses cheveux à l'aide d'un élastique, pour finalement se lever et sortir de sa chambre.

Face au miroir et après s'être lavé le visage et les dents, Victoria avale douloureusement sa salive, mal à l'aise face à son reflet, et écourte ce moment en quittant la pièce avant de dévaler les escaliers.

Ses pas se font bien moins réguliers et ses sourcils se froncent lorsqu'elle entend du bruit venant du rez de chaussée, jusqu'à ce qu'elle se fige complètement en arrivant dans le salon et en faisant face à la silhouette d'Aïden qui lui, est dos à elle, mais qui converse avec Hana.

- Oh... t'es réveillée...?

Lentement, le métis se retourne et perd toutes expressions sur son visage, puis il regarde à nouveau la propriétaire des lieux qui vient de parler et à qui il adresse un signe de tête auquel elle répond en acquiesçant et en s'avançant vers sa nièce pour ensuite déposer ses lèvres sur la joue de Victoria qui elle, reste immobile.

Le silence s'installe lourdement et Aïden baisse la tête en fermant les yeux, puis à son tour, il s'avance et tend sa main devant lui afin qu'elle soit à hauteur du ventre de Victoria.
Il fait en sorte qu'elle soit parfaitement ouverte et à plat, pour que la brune puisse prendre connaissance de son geste.
Elle relève le visage alors que ses yeux étaient rivés sur les doigts d'Aïden avant ça, puis comprenant partiellement la signification de sa présence mais aussi de son initiative, elle pose sa main sur la sienne.

Sans un mot, le métis l'entraîne avec lui hors de la maison, jusqu'à ce qu'ils foulent le chemin menant jusqu'à la plage.

Le beau temps n'est pas au rendez-vous. Le vent lui, l'est.

C'est pourquoi quand ils s'arrêtent devant la mer, ils font face à cette dernière qui est agitée, un peu
comme les pensées de la jeune femme qui n'a toujours pas parlé.

En restant debout sur le sable, elle se perd un peu face à l'immensité de la méditerranée, alors qu'Aïden lui, se décale jusqu'à être derrière elle et poser ses mains sur ses épaules et souffler :

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant