vingt-trois

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DIX ANS PLUS TÔT ;

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DIX ANS PLUS TÔT ;

Tout en montant les escaliers menant à l'étage du dessus, Aïden passe ses mains sur son visage en soupirant, épuisé d'avoir passé la quasi totalité de sa journée enfermé au sous sol, à peindre, à dessiner, à être un petit peu trop envahi par l'envie de s'exprimer.

Il reconnaît que cela lui a fait du bien, mais ça fait assez longtemps que ce n'était pas arrivé, alors son corps peine à s'en remettre, car même si cela ne relève pas du physique, mentalement, c'est éprouvant.

Lorsqu'il ouvre la porte donnant accès à l'entrée, le brun voit enfin l'espoir de retrouver son lit afin de se reposer et peut-être même de succomber au fait de dormir jusqu'au lendemain, mais c'est sans compter sur Maria qui, alertée par le bruit, tourne sa tête et pose son torchon sur le plan de travail pour ensuite suivre les pas de son fils.

- Aïden !

Le métis s'arrête, et fait face à sa mère, en lui adressant un fin sourire, mais en fronçant légèrement les sourcils, alors qu'elle poursuit :

- T'as pas faim ?

- Nan

- T'es sûr ?

- Ouais ouais

- J'ai fais des cookies...

Le sourire d'Aïden s'agrandît en même temps que celui de Maria apparaît. Elle sait pertinemment qu'il ne refuse jamais de manger ses cookies, surtout lorsqu'ils viennent à peine de sortir du four, comme c'est le cas actuellement.
Alors évidement le brun accepte et s'installe en cuisine, sur le tabouret face à l'îlot central où est disposé une assiette présentant les gâteaux encore tout chauds, et il en prend un en main pour manger.

Maria elle, s'appuie à l'îlot, et cherche ses mots. C'est la toute première fois qu'elle va aborder ce sujet de façon concrète.
Laïa a tenue sa langue qu'une petite heure et n'a pas pu s'empêcher de tout raconter à sa mère, qui même à des milliers de kilomètres, a remarqué un changement chez son fils.

Il paraît serein, heureux, léger.

En remarquant le silence inhabituel de sa mère, Aïden plisse les yeux et fait directement le lien entre le comportement de Maria et sa soudaine initiative de faire des cookies.

Lorsqu'il était petit, Aïden était un garçon assez introverti avec qui il fallait ruser pour communiquer, et cette méthode n'est pas méconnue pour le métis qui s'étonne même de ne pas avoir fait ce constat plus tôt.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant