quatre-vingt-quinze

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🎶 » forever - labrinth

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🎶 » forever - labrinth

« Il y a des fois où j'ai crû que ce n'était pas réel. Que j'allais me réveiller, te retrouver, avoir la possibilité de prendre soin de toi comme avant, et que toi tu aurais aussi la possibilité de le faire me concernant. Qu'importe ton état, qu'importe le fait que tu sois dépendant, puisque au fil du temps j'ai pu constater que moi aussi je l'étais, de toi. »

« Tu me manques. C'est constant, ça ne part pas. Et je crois que ça me détruit. »

Assise face à la table ronde de la salle, Victoria sent sa mâchoire se crisper alors que ses yeux sont rivés sur la télé qui est encore et toujours allumée.

La jeune femme est calme, comme souvent, elle est enfermée dans un mutisme, ne fait attention à rien d'autres, elle regarde seulement l'écran face à elle en ignorant ce qui l'entoure.

- Victoria ?

La rousse présente dans la pièce se tourne vers le médecin qui vient d'entrer dans cette dernière, et hausse les sourcils avant de sourire.

- Elle te répondra pas, elle est dans son truc la

D'un signe de tête, elle désigne la télé qui cette fois, diffuse les publicités. Mais Victoria est toujours aussi concentrée. Elle ne réagit pas, elle triture seulement la manche de son sweat.

L'homme en blouse blanche s'avance alors, et prend le temps de s'assoir à côté de la brune qui là encore, reste dans sa bulle.

« Je prie pour que tu ailles bien, pour qu'au moins l'un de nous deux avance. Car moi ce n'est pas le cas, je t'avoue que j'essaie, puisque j'ai quand même compris que l'issue de ce que l'on a formé toi et moi, n'est pas celle que j'espère. »

« Tout à l'heure j'étais sur instagram, et je suis resté figée devant une citation qui par la suite m'a fait pleurer, elle disait « je m'attache a des souvenirs, par peur de ne plus jamais revivre ce qu'ils m'ont fait un jour ressentir ». Ça m'a fait pensé à toi. »

« J'ai rêvé de nous, c'est assez fréquent mais cette fois j'ai vraiment crû que t'étais là. »

« J'ai craqué, j'ai appelé le centre pour savoir comment tu vas. Même si tu m'as demandé de ne plus le faire. Je suis désolée. »

« Aujourd'hui c'est ton anniversaire, et ça me fait réaliser que je ne remercierai jamais assez le ciel de t'avoir mis sur mon chemin. »

« Je crois que je suis fatiguée, tellement fatiguée que même manger m'ereinte. Je viens à peine de rentrer du travail, et je n'ai pas la force de me préparer quoi que ce soit. Par contre j'ai cru comprendre que toi, tu va mieux. Alors finalement, ça me va. »

Victoria a longtemps hésité.
Elle a longuement réfléchi, et finalement elle a cédé.
Elle a décidé qu'il était temps pour elle d'entrer en centre afin de prendre soin de sa santé mentale et d'être prise en charge par plusieurs spécialistes. Ayant pris conscience à temps que sans ça, elle risquait d'atteindre un point de non-retour pouvant être fatal.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant