prologue

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❝ 𝗃𝖾 𝗌𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺̀, 𝗃𝖾 𝗍𝖾 𝗅𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗆𝖾𝗍𝗌 ❞

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❝ 𝗃𝖾 𝗌𝖾𝗋𝖺𝗂𝗌 𝗅𝖺̀, 𝗃𝖾 𝗍𝖾 𝗅𝖾 𝗉𝗋𝗈𝗆𝖾𝗍𝗌 ❞






PARTIE UNE ;
𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺𝗎𝗋𝖺𝗂𝗍 𝗉𝗎 𝗋𝖾𝗉𝖾𝗂𝗇𝖽𝗋𝖾
𝗍𝗈𝗎𝗍 𝗅𝖾 𝖻𝗅𝖾𝗎 𝖽𝗎 𝖼𝗂𝖾𝗅 𝖺𝗏𝖾𝖼
𝗅𝖾 𝗇𝗈𝗂𝗋 𝗊𝗎'𝖾𝗅𝗅𝖾 𝖺 𝖻𝗋𝗈𝗒𝖾́.





♒︎




Le volume, pourtant bas, de la télé qui retranscrit les mêmes informations tous les quarts d'heure, devient désagréable pour le brun qui est installé sur le fauteuil d'en face, les yeux rivés sur l'écran, sans pour autant suivre ce qu'il se dit.

Ses paupières sont ouvertes et il fait en sorte qu'elles s'abaissent le moins de fois possible, mais pour des raisons évidentes il se retrouve obligé de le faire afin d'humidifier ses pupilles cruellement sèches, ce qui fait contraste aux jours qui précèdent ce dimanche.

Le crépitement de la cheminée le fait grimacer, et le jeune homme comprend que tout le contexte est au delà de ce qu'il est capable d'encaisser, alors il observe brièvement la pièce dans laquelle il est, faisant naviguer ses iris du côté de la porte donnant visibilité sur le couloir bien trop sombre, puis sur la table à manger où ses deux amis sont appuyés.

Le brun arrête tout mouvement et examine la scène, puis soudainement, il perd son audition et se retrouve habité par une certaine absence.

Les oreilles bouchées et maintenant sifflantes, il fronce les sourcils et se redresse avant de se lever et de s'avancer vers le porte manteau pour enfiler sa veste et récupérer les clés qu'il a balancé sur le meuble juste à côté de la porte, en arrivant dans la grande maison.

Il ne fait attention à rien et se coupe du monde en s'engageant à l'extérieur où il fait face à la pluie qui s'abat sur lui.

Le brun ne sourcille pas, ne montre aucune émotion, et comme si le temps le lui permettait, il fait le tour de la rue, puis presque de la ville, laissant ses pensées se confondre pendant que ses yeux scrutent sans cesse les alentours et que l'eau s'imbibe dans le tissu de ses vêtements, les rendant lourds, presque difficiles à porter. Un peu comme son cœur, sa conscience.

Un peu comme ce qu'il ressent.

Après plusieurs longues minutes à fouler le bitume, puis même le sable, le jeune homme revient sur ses pas et voit la grande maison se dresser devant lui au fil de son avancée, avant qu'il s'arrête pour insérer la petite clé dans la serrure de la boîte aux lettres, ayant pour but d'ouvrir cette dernière.
Des tonnes de publicités tombent à ses pieds, il les ramasse en râlant, puis récupère le reste après s'être relevé, pour finalement se figer lorsque ses doigts rencontrent le papier d'une enveloppe où l'adresse est inscrite à la main.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant