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DIX ANS PLUS TÔT ;

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DIX ANS PLUS TÔT ;

Le beau temps n'est pas encore totalement revenu pourtant cela n'a pas empêché à Loïc, un ancien camarade de classe d'Aïden, d'organiser une soirée avec presque la totalité des personnes encore présentes dans la ville alors que le mois de juillet est désormais entamé et que les premiers vacanciers ont désertés les lieux, laissant un peu plus de place aux touristes qui eux, se multiplient de jours en jours.

Aïden n'a fait aucun effort vestimentaire et s'est contenté d'enfiler un ensemble de sport constitué d'un short et d'un maillot, le tout accessoirisé par une casquette qu'il a positionné à l'envers, et de sa paire de baskets qu'il a ressorti, alors qu'il préfère opter pour des claquettes en cette saison.
Eloïse, une blonde avec qui le métis s'entend bien, revient vers ce dernier avec deux verres en mains, puis elle lui en tend un en souriant et en s'asseyant à ses côtés.

- Merci, mais tranquille j'aurais pu y aller...

La blonde sourit et apporte son gobelet à ses lèvres afin de siroter le mélange alcoolisé, Aïden l'imite la seconde d'après en tournant sa tête afin d'observer le monde qui danse autour de lui, avant d'écarquiller les yeux quand ces derniers se posent sur le visage de Victoria qui vient tout juste d'apparaître dans son champ de vision.

La brune a les sourcils légèrement froncés pourtant ses lèvres sont étirées, tandis que sa main est emprisonnée dans celle d'une jeune femme dont elle a fait la rencontre il y a peu, répondant au nom de Gabrielle, qui s'avance en entraînant Victoria avec elle, afin de se rendre devant le buffet et se tourner devant sa nouvelle amie à qui elle confie :

- Prend pas le cocktail dégueulasse, ça s'voit qu'c'est immonde, prend une bière, ou un truc qui s'boit, pas ça la...

La grimace qui déforme le visage de la brune fait doucement rire Victoria qui, en allant à l'encontre que ce qui lui a été conseillé, se serre un verre entier du mélange, avant de se retourner en s'appuyant contre la table pour faire la même chose qu'Aïden, soit observer le monde qui l'entoure.
Les iris de ce dernier ne sont plus tout en train de naviguer à travers la pièce puisqu'elles n'ont pas quitté la brune qui arrête tout mouvement en reconnaissant le métis, assis sur le canapé en face d'elle.

Les deux réagissent à l'unisson, Victoria se décolle du buffet tandis qu'Aïden, tout en ignorant Eloïse, se redresse pour finalement se lever, avant qu'ils fassent quelques pas l'un vers l'autre afin de se faire face.

Au même moment, Léa, qui est entrée dans le salon il y a quelques minutes, s'arrêtent en chemin alors qu'elle foulait celui menant jusqu'au brun qui sourit de toutes ses dents face à Victoria, ce qui provoque le froncement de ses sourcils puisqu'elle n'a jamais vu cette dernière.

Le cœur serré et déçue, la petite brune reste à l'écart en regardant les deux s'enfermer dans une sorte de bulle qui se forme et où seuls eux s'y trouvent un peu plus chaque seconde, laissant peu de chance aux autres de l'éclater.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant