soixante-sept

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❝ 𝗍𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾́𝗍𝖾𝗌𝗍𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗏𝗂𝗅𝗅𝖾 ❞

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❝ 𝗍𝗎 𝗆'𝖺𝗌 𝖿𝖺𝗂𝗍 𝖽𝖾́𝗍𝖾𝗌𝗍𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗏𝗂𝗅𝗅𝖾 ❞









PARTIE TROIS ;
𝗊𝗎𝖾 𝖽𝗈𝗂𝗌-𝗃𝖾 𝖽𝗈𝗇𝖼 𝖽𝗈𝗇𝗇𝖾𝗋, 𝖺𝖿𝗂𝗇 𝖽𝖾 𝗏𝗈𝗂𝗋
𝗅'𝗎𝗇𝗂𝗏𝖾𝗋𝗌 𝖺𝗎𝗍𝗋𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 « 𝗅'𝖾𝗇𝖽𝗋𝗈𝗂𝗍 𝗈𝗎̀ 𝗇𝗈𝗎𝗌
𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗌𝗈𝗆𝗆𝖾𝗌 𝗅𝖾 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝖺𝗂𝗆𝖾́𝗌 ? »






♒︎



Le ciel est gris, la pluie est froide, le vent claque contre le visage du jeune homme qui pince ses lèvres et tourne sa tête vers l'enseigne qu'il longe depuis déjà plusieurs secondes, tout en étant perdu dans ses pensées.

Les poings serrés dans son bomber, il arpente la rue puis et en emprunte une autre par la suite, pour finalement arriver devant la maison dans laquelle il entre avant de faire le constat que celle-ci est cruellement silencieuse.

Des cartons sont empilés, de la poussière s'est déjà installée, mais quelques meubles n'ont pas encore été transportés, alors il en profite et s'assoit sur un fauteuil situé au beau milieu de la pièce qui est censé être celle de vie, et soupire en baissant la tête.

La photo froissée qu'il a ramené ici il y a quelques jours n'a pas bougée, elle est toujours sur le parquet, à la même place que quand il l'a laissé.

Pendant des heures et des jours le jeune homme s'est questionné, à ressassé, à s'en rendre malade, sans parvenir à y voir clair.

Une seule solution lui semble être évidente, mais aussi tellement délicate à aborder, à évoquer.

Le jeune homme ferme les yeux, et se souvient de tout ce qu'il a pu ressentir de bon, de mauvais, de contradictoire. Il se souvient de tout ce qui a fait qu'aujourd'hui, il en est ici.

Il n'a su anticiper, s'est laissé porter par la situation devenue chaotique si rapidement, qu'il est resté passif face à l'enchaînement dangereux des précédents événements.

Le calme qui règne dans le logement est la première chose qui l'a aidé ces derniers jours. Cela lui a permis de se recentrer sur lui même et sur ses émotions, c'est pourquoi il est devenu régulier pour lui de fouler le chemin menant jusqu'ici, jusqu'à cette maison qu'il s'apprête pourtant à quitter.

Ici, son esprit se met sur pause et tout retrouve sa couleur, les murs deviennent plus blanc que blanc, le soleil réapparaît, les tableaux ne sont plus penchés, tout reprend enfin vie.

Tout redevient comme avant.

Tellement qu'il croit même entendre des voix, des rires, qui le poussent à se lever du fauteuil pour aller de pièce en pièce, avant d'emprunter les escaliers et se rendre à l'étage où il fait le constat qu'une fenêtre est grande ouverte.

𝖼𝖾 𝗊𝗎𝗂 𝗇𝗈𝗎𝗌 𝗅𝗂𝖾 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant