Chapitre 55

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La voiture se gare sur le grand parking. Je lève la tête pour observer l'énorme bâtiment. Ma mère se détache mais moi je reste dans la voiture, je n'ose pas bouger.

-Chérie, ça va bien se passer d'accord ?

-Maman j'ai peur... Fais je d'une petite voix fragile et toute tremblante.

Elle me prend la main.

-Il n'y a pas à avoir peur. Je suis sûre que ça lui ferait tellement plaisir de te voir.

Je souris à ma mère et me décide enfin à sortir du véhicule.

Ma mère est partie à l'accueil pour demander une visite. De voir tous ces gens, les infirmières, les médecins et les personnes malades me compresse.

De savoir qu'il est là me dévore de l'intérieur.
Ma mère revient accompagnée d'une infirmière.
Comme ma mère travaille ici, ses accès sont plus simples et moins complexes.

Je marche dans le couloir. Plus je m'approche, plus le stress, la peur m'envahie. L'infirmière s'arrête devant une porte et l'ouvre en douceur.

Ma mère et elle entre.

Moi je reste sur le pas de la porte.

Je suis comme immobilisée. Je n'ai pas la force de rentrée.

Ma mère voyant que je ne rentre pas me prend la main pour me rassurer.

Quand je suis entièrement dans la pièce, le monde s'arrête, mon cœur s'accélère, un silence terriblement pesant s'installe dans la petite chambre.

Il est là... juste en face de moi.

Je le regarde. Son corps est inerte. Il est relié à toutes sortes de machines. Le bruit du « bip » pour son rythme cardiaque m'angoisse.

L'infirmière fini par nous laisser moi et ma mère.

-Parle lui chérie. Déclare ma mère.

Elle passe à côté de moi et avant de se diriger vers la porte elle met sa main sur mon épaule en signe de courage.

J'avance à pas lents vers lui.

Je lui prend avec hésitation la main. Elle est froide.

Je m'assois à côté de lui. Et des larmes commencent à dévaler mes joues en silence.

Après être restée un long moment dans le calme absolue je me décide à lui parler.

-Salut Cam... c'est Maddy...

Mes premiers mots et premières phrases sont maladroites et sans vraiment de sens mais au fur et à mesure je me laisse faire et déverse toutes mes plus profondes pensées.

-Il faut que tu te réveilles, plein de monde ici à besoin de toi, tes parents, ta sœur, tes amis, ta famille... moi... Si tu te réveilles pas... c'est quoi la suite de l'histoire ? On doit continuer notre vie comme si de rien n'était ? On doit t'oublier et continuer notre chemin ? ... Tu es trop important pour moi ... Depuis que je te connais, et même si ça fait pas longtemps, je me suis accrochée à toi comme je ne l'ai jamais été avec aucun autre ami... Et tu n'es pas seulement un ami mais aussi un frère, un confident... un meilleur ami... T'es celui qui me comprend mieux que personne... Tu es toujours là pour moi... Dès que je commence à aller mal, tu cours à ma détresse à la seconde...

Je me lève du lit toujours en le regardant profondément.

-Arrête de rester là à pas bouger ! M'énervais je presque.

Je sens que mon énergie s'envole brutalement.

Comme ci tous disparaissaient autour de moi, comme si tous s'écroulaient.

Je tombe au sol sur les genoux en partant en crise de pleures.

-Réveilles toi ! Ne me laisse pas ! Continuais je à crier en pleurant à chaud de larme.

-T'AS PAS LE DROIT DE ME LAISSER !!! Hurlais je à plein poumon.

La porte s'ouvre en furie et plusieurs personnes accourt vers moi pour tenter de me calmer.

On me relève de force. Je ne tiens plus sur mes jambes. Mes pleures encombrent la pièce.

-Reviens...je t'en pris... Finis je dans un souffle.

Nouvelle vie...[TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant