Prologue

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AVERTISSEMENTS

~ Certains passages explicites contiennent du sexe, de la violence physique, de la drogue ou des morts.

Je fais une petite mise à jour pour compléter les avertissements (merci de rendre cette histoire aussi vivante avec toutes vos lectures) :

Je voulais donner un maximum de réalisme pour que vous viviez les évènements comme Lys les voit, donc certaines descriptions sont vraiment explicites, même si elles ne sont pas fréquentes.

Je sais que certains sont habitués à lire des histoires sur ce thème là. Faites quand même attention à vous ♡

~ Tous les droits me sont réservés. Le plagiat/adaptation n'est pas autorisé.

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- Lys -

- E-Esteban.

Le tremblement de ma voix me prend de court, m'empêchant de continuer. Une seconde s'écoule, au point où je me demande s'il écoute vraiment, de l'autre côté du téléphone.

- Où t'es ? demande-t-il brusquement. Carlo m'a dit qu'il t'a pas déposé en bas de l'immeuble.

- Je suis chez moi...

- Alors qu'est-ce qui cloche bordel, Lys ?

- C-c'est l'appartement. Il est... Comment ça a pu arriver ?

J'entends une porte claquer de son côté, puis un bruit de moteur.

- Je comprends rien, dis-moi ce que tu vois, lâche-t-il avec impatience.

Mes yeux scannent l'espace à la recherche d'éléments à lui répéter.

- Les pièces sont saccagées, les meubles brisés, tout est renversé. Et il y a aussi... L'argent, Esteban... Quelqu'un est venu.

- T'as ton arme avec toi ?

- Oui, elle est chargée.

Il expire bruyamment.

- Sors dans le couloir et reste devant la porte. Si tu vois quelqu'un bouger ou approcher, tu le buttes.

Ses derniers mots résonnent comme un avertissement. Je ne réponds pas.

- T'as entendu Lys ?

- Mais s'il-

- Tu le tues, compris ? Je suis en route, raccroche pas.

Mon cerveau m'envoie une seconde bouffée d'adrénaline et ma respiration accélère. J'exécute ses instructions à contrecœur.

Il a raison, les autres n'hésiteront pas à tirer, eux.

Certains disent que la vie ne tient qu'à un fil. Personnellement, je dirais qu'elle ne tient qu'à une dizaine de centimètres. Douze en ce qui concerne le cœur, quatorze pour le cerveau.

Comment se fait-il que je sache une chose pareille putain ?

Il est si facile de sombrer, comme une mauvaise habitude. Au départ, on ne s'en rend pas vraiment compte. Puis un pas devant l'autre, petit à petit, on se laisse aller à l'obscurité.

Et on aime ça.

Lorsque l'on se réveille enfin et que l'on réalise jusqu'où on est arrivé, c'est déjà trop tard.

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Aloors ? Prêts à trembler devant le danger ?

Le goût du crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant