Le goût du crime

64- La faiblesse

Oui, oui, c'est bien un nouveau chapitre ✨️
Au final j'ai veillé pour écrire, ça s'ajoutera à mon manque de sommeil chronique

( Parenthèse : j'ai ajouté une petite date pour le mariage d'Esteban et Lys. Nous sommes donc le mardi 31 mai 😌 )

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- Esteban -

La partie que j'ai toujours détesté dans les vœux de mariage c'est quand on parle de la mort. Parce que c'est vrai, il n'y a qu'elle qui soit inéluctable. Et elle est jamais belle contrairement à ce qu'on raconte.

Je traverse le couloir de l'étage en ouvrant brusquement les portes les unes après les autres. Personne. Il n'y a personne putain.

Je retourne en bas et tombe sur Nonna au pied de l'escalier.

- Que se passe-t-il ? demande-t-elle en accélérant pour me suivre.

- Lys a disparu.

Son visage se décompose. Je veux pas lui donner raison mais, pour le moment, j'enrage. Faut juste que je la retrouve.

- Tu es sûr qu'elle n'est pas partie ?

- Elle ferait jamais ça, elle sait comment je suis. Même quand Stella a fugué, elle a directement appelé. Et c'est pas le genre à fuir.

Nonna ne dit plus rien et se contente de me suivre. Sebastian croise mon chemin. Il pose la même question. Isabella et Giuseppe arrivent à leur tour, accompagnés de Stella.

Il suffit de claquer une porte pour que tout le monde se pointe dans cette foutue maison.

Quand je passe près l'entrée, j'aperçois Eve qui revient. Les larmes lui montent aux yeux.

- J-je suis désolée, bégaie-t-elle.

- Je veux pas de tes excuses. Je te l'avais confié, tu devais pas la lâcher.

- Je sais... On ne s'est pas beaucoup éloignée du domaine, je t'assure. Je suis juste partie une seconde pour nous prendre à boire. J-je ne pensais pas que... Je veux dire, personne n'oserait ici.

- Tu pensais pas quoi Eve ?!

- Ce n'est pas de sa faute, intervient Sebastian.

- Non, c'est la mienne. Bordel.

J'ouvre une porte si brutalement qu'elle cogne contre le meuble derrière en renversant la vaisselle.

Eve a raison sur un point, tout le monde nous craint dans la ville. Le simple fait qu'elle porte le trident aurait dû dissuader n'importe qui de l'approcher. Celui qui l'a enlevé l'a certainement fait à cause de ça.

- Ça fait combien de temps qu'elle est plus avec toi ?

- Environ une heure...

Ma mâchoire se serre alors qu'elle baisse les yeux. Je me souviens de l'alliance. Je sors mon téléphone et lance la localisation du traceur.

Pendant que la page charge, une sonnerie résonne dans le hall. Sebastian décroche.

La position s'affiche. Elle a passé la frontière de Lazio. A la vitesse à laquelle elle bouge, je mise sur l'autoroute. La carte s'affiche avec plus de précision en me le confirmant.