57- L'envie

12.7K 636 91
                                    


- Esteban -

Mon bras irradie dans un bref et intense signal de douleur. La première chose que je capte est l'odeur vanillée qui se dégage de ses cheveux blonds.

Mes muscles se réveillent doucement sous son poids alors que j'ouvre les yeux. A en juger par le degré de luminosité, le soleil n'est pas levé depuis longtemps.

Lys remue et ses fesses glissent entre mes jambes. Un courant électrique remonte jusqu'à mon cerveau, noyant mon corps dans une vague d'endorphine qui couvre la douleur. Son cul pressé contre moi est le meilleur des supplices.

Je serre les dents en écartant une mèche qui retombait sur son visage. Elle dort encore. Ses traits doux trahissent son sommeil paisible mais je veux juste briser cette sérénité.

Je lève son menton pour redresser sa tête appuyée contre mon épaule. Le contact de mes lèvres sur les siennes ne suffit pas à la réveiller. L'air qu'elle expire caresse ma nuque et son décolleté parfaitement dégagé depuis ma hauteur termine de jouer sur mes nerfs. J'approche pour la mordre.

Sa robe est remontée au point où j'ai même pas besoin de la bouger pour accéder à ses sous-vêtements. Mes doigts atteignent sa chaleur au moment où ses paupières s'ouvrent enfin.

- Hmm, Esteban ?

Elle me regarde, les yeux plissés. Bordel, j'ai envie de la dévorer.

Je capture sa bouche avec la mienne et commence à la caresser. Ses cuisses se serrent autour de ma main d'un geste réflexe avant qu'elle ne les écarte davantage. Elle prend une inspiration profonde en passant ses bras autour de mon cou.

- Oh, continue.

Je me retire en lui laissant une moue d'insatisfaction. Mon pouce vient caresser sa lèvre.

- Ouvre la bouche.

Elle m'observe avant d'obéir. Sa langue s'enroule sur mon index et mon majeur en me rappelant la sensation de ses lèvres autour de ma bite.

Elle bouge pour se mettre à califourchon et j'attrape la jarretelle de sa cuisse droite pour l'attirer à moi. Ma main passe à nouveau entre ses jambes, écartant le tissu pour atteindre directement sa muqueuse.

Elle soutient mon regard, jusqu'à ce que j'y enfonce mes deux doigts. Sa tête retombe contre mon cou en haletant.

Elle se laisse aller avant de saisir le bouton de mon jean. Pour la seconde fois à la même place, elle fait glisser la fermeture. Ce fauteuil va devenir mon putain de totem.

Elle se penche dans ma direction en enfonçant ses ongles dans ma chair et je comprends que j'ai trouvé le point parfait. Mes doigts glissent avec tellement d'aisance qu'une autre partie de moi briserai tout pour y entrer.

Lorsqu'elle ouvre un peu plus les cuisses, je me retire pour libérer l'accès. Je me mords la langue et l'admire pendant que je la pénètre. Elle s'assoit subitement en me faisant entrer d'une seule traite. J'expire fort pendant que mon corps encaisse la vague brutale qu'elle vient de me provoquer.

- Putain, je savais que tu voulais ma mort.

- Ce serait une belle façon de mourir, murmure-t-elle d'une voix légère.

J'ai un rictus.

- La seule que je voudrais.

Je lui mords la nuque en saisissant sa poitrine tandis qu'elle commence à bouger.

Le plaisir augmente progressivement jusqu'à atteindre une limite qui brise mon contrôle. Je me lève brusquement en la portant contre moi et quitte le fauteuil. Elle tend les bras pour agripper mon dos avec surprise.

Le goût du crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant