Simp for me Mister Hacker.

Just that

VINCENT
Wednesday

Ça fait trois jours que Gaby est comme ça. Elle mange quasiment rien, elle dit qu'elle est «malade» qu'elle a attrapée froid, c'est pour ça qu'elle reste en survêtements, alors qu'elle transpire.

Elle fait aussi plus de crises de paniques. Enfin que des débuts parce que je la calme avant que ça s'empire. Elle a beaucoup de mal à s'endormir. Oh et elle refuse de mettre un pied dans la cuisine. Déjà que pour la faire sortir du lit c'est compliqué.  Et elle refuse que je la touche. Genre, en dessous de ses habits.

Elle m'inquiète et j'en fais part aux trois filles qui m'écoutent attentivement.

- Et je sais pas quoi faire pour...que ça aille mieux, en fait. Je finis.

- Elle a un truc. Un truc sérieux, grave. Ça s'entend.

- T'es trop intelligente Nessa. Se moque Riley. Tu devrais lui mettre un coup de pression. Je fronce les sourcils. Elle finit toujours par tout te dire, n'est ce pas ? Je hoche la tête. Et bien, va vers elle, et force la, sans qu'elle s'en rende compte, à tout te dire.

- Okay.

- On va aller tâter le terrain, Boucle d'Or. me certifie Olivia en partant à la porte. Elle se fait rejoindre par les deux autres.

Donc, je me retrouve là, à attendre comme un con. Je reste sur mon téléphone pour passer le temps. Ça fait déjà une heure.
Je suis sûr qu'elles m'ont feinté.

Au moment où je me lève pour partir, elles entrent en claquant la porte plus que fort.

- Je vais le niquer. Je vais prendre ma putain de bagnole, et aller enculer ce gros connard. Jure Olivia.

Nessa fait les cents pas et Riley a n'a pas l'air dans un meilleur état.

- Qu'est-ce qu'il y'a ? Je demande dans l'incompréhension la plus totale.

Elles me regardent toutes, comme si elles venaient d'apprendre que j'étais là. Leurs visages deviennent désolés.

- Tu devrais aller lui demander.

Non merci.

Je me lève et marche lentement jusqu'à notre chambre.

Imagine elle m'a trompé ? Imagine elle me quitte. Imagine- Bon ok.

J'ouvre doucement et la vois en dessous de la couette entrain de pleurer.
Je m'assieds à côté d'elle, et mets ma main sur le haut de sa tête.

- Gab.. sors de là, tu veux ? Je demande.

Elle prend quelques minutes pour se calmer, avant de lever la couverture.

Elle me regarde même pas. Elle se redresse, donc j'en profite pour lui faire un câlin.

- Tu peux me dire ce que t'as ?

Elle ne répond rien. Je mets ma main dans ses cheveux pour qu'elle se calme et pose mon autre main sur la sienne. Quand je sens qu'elle commence à s'endormir , je la couche et retire son pull parce qu'elle meurt de chaud.