EPISODE 11 - El odio

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[Corrigé]

— Bah vas-y, fais-moi taire, Ismael.

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C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

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C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

Soudain, sa main se referme autour de ma gorge. Ismael me plaque sans ménagement contre le mur, comprimant mes seins avec son torse. Il relâche peu à peu sa prise autour de mon cou, mais la pression est suffisante pour me maintenir contre le mur.

— Ne me provoque pas Cataleya.

Nos regards se rencontrent et se soutiennent. Et je vois dans ses yeux le désir brûlant qui anime ses propres pensées.
La pression de ses doigts devient plus forte, et mon corps se cambre instinctivement contre le sien.

— Ne me provoque pas, car je pourrais te faire très mal, poursuit-il d'une voix ferme.

Alors qu'il maintient sa prise autour de mon cou, son regard parcourt mon visage. Ses sombres iris parcourent mes yeux et y déchiffrent chaque émotion, chaque pensée qui y réside. Puis, lentement, son regard glisse vers mes lèvres, les observe avec une intensité qui fait naître un frisson le long de ma colonne vertébrale.

Quelqu'un frappe à la porte. Ismael s'écarte de moi, en grimaçant, et se dirige vers la porte.
J'en profite pour reprendre mes esprits, et surtout retrouver une respiration normale. Et je me remets en ordre en arrangeant mes cheveux.

— Patron, j'ai mis les meilleurs hommes sur l'équipe de nuit. Et trois de nos hommes sont partis faire des repérages autour de la propriété.

— T'as mis Esteban sur le coup ?

— Oui, patron. Et il a constitué son équipe.

— Parfait.

Après que la porte se soit refermée, un silence s'installe dans la pièce. Ismael se dirige vers son bar sans prononcer un mot, son visage.

— Tu veux quelque chose ? me propose-t-il, le dos tourné.

— Non merci, réponds-je timidement.

Il ouvre un placard et en sort un verre. Son dos est marqué par des cicatrices. Des traces de brûlures, des entailles, des cicatrices de balles. Certaines sont plus fraîches que d'autres.
Et au centre de son dos, se trouve un tatouage de la vierge Marie avec une larme à l'œil accompagnée d'une colombe.
Il a dû souffrir dans sa vie. Mais bon, ce sont les conséquences de ses actes, je ne dois pas avoir pitié pour ce genre de personne. Curieuse comme je suis, je ne peux m'empêcher de lui poser la question, une fois qu'il a fini de se servir.

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