EPISODE 49 - Tristeza

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- Ismael : Je veux toutes les voir. Je voir toutes tes p*tain de preuves. Et si même avec cela, il me reste le moindre soupçon, le moindre doute, je te torturerai tellement Ivan que tu me supplieras de t'achever. Le silence qui suit ses paroles est si lourd de tension que personne n'ose dire un mot, même pas Ivan.

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PDV ISMAEL

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PDV ISMAEL

- Ivan : Maintenant, tu me crois ?

Après avoir examiné minutieusement toutes les preuves qui révélaient la trahison de mes cousins, je ne ressentais ni haine ni rancœur, mais plutôt un sentiment étrange, indéfinissable.

En voyant Ivan, je me demandais avec stupéfaction comment il avait pu rassembler le courage nécessaire pour presser la détente... pour tuer ses propres enfants.
Tandis que moi, lorsque j'avais découvert la trahison de Cataleya, j'avais été incapable de franchir ce cap.

Est-ce que je suis vraiment fait pour être le chef de ce cartel ?
Les Ortega ont toujours placé les intérêts de Las Maras de Zauco au-dessus des leurs, même au détriment de leur propre famille.

Peut-être aurait-il fallu que mon père cède sa place à Daniel, mon demi-frère. Peut-être aurais-je dû laisser Daniel me tuer afin qu'il puisse me remplacer. Car si dans le futur, je me retrouvais dans une situation similaire à celle d'Ivan, je serais incapable de faire ce qu'il a fait.
Et un vrai chef doit savoir mettre ses sentiments de côté pour prendre les meilleures décisions... même celles qui brisent le plus.

- Ivan : Laisser une seconde chance à un traître, c'est ouvrir la porte à de nouvelles trahisons. Enfant, femme, père, mère, petits-enfants... tu trahis les MZ, tu disparais. Trahir notre famille revient à signer son propre arrêt de mort, ajoute-t-il d'un ton sans équivoque. Et je sais que tu aurais pris la même décision que moi, car tu es un bon chef, Ismael. Tu fais passer le cartel, les MZ avant tout et c'est qu'un chef doit faire. C'est ce que nous devons faire en tant que chef, fiston, poursuit-il en posant ses deux mains sur mes épaules.

Je retire ses mains en soupirant, puis je me tourne lentement vers le canapé qui se trouve juste derrière moi. Sans un mot, je me laisse tomber lourdement sur les coussins et mes membres s'affaissent à cause de l'épuisement physique et émotionnel.
Un long soupir rauque s'échappe de mes lèvres, lorsque mes paupières se ferment doucement.

- Ivan : Je sais que tu as été proche de mes enfants, en particulier de ta cousine, commence-t-il d'une voix triste. Mais ils ont trahi notre confiance, trahi ce cartel. Ils représentaient un danger pour nous tous, un risque que nous ne pouvions pas ignorer.

- Je sais que ce sont des traîtres, qu'ils ont violé les règles de notre cartel, mais il faut être sacrément tordu pour tuer ses propres enfants, mes paupières se soulèvent et je regarde Ivan se précipiter devant moi.

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