EPISODE 5 - La clínica veterinaria

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[Corrigé]

— Ismael ! J'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu me retrouves quelqu'un ! s'exclame-t-elle avec urgence.

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— Bonsoir maman, oui, je vais bien merci et toi ça va ?

— Oh ! Ismael, épargne-moi tes sarcasmes, je n'ai pas le temps. J'ai besoin que tu me retrouves Cataleya, elle a fugué et personne ne sait où elle se trouve.

J'explose de rire, face à l'absurdité du début de cette discussion.
« Elle a fugué. »

— Pourquoi tu rigoles ? me réprimande ma mère. Ce n'est pas drôle !

— À son grand âge, tu considères encore ça comme une fugue ? Elle est majeure et vaccinée, arrêtez de la prendre pour une gamine, lancé-je.

— Personne ne sait où elle est, Ismael ! María et moi, nous nous faisons du souci !

— Elle est sûrement dans un hôtel où je ne sais où. Arrêtez de dramatiser. Une grande dame comme elle sait ce qu'elle fait.

— Elle m'a dit qu'elle avait trouvé une chambre d'hôtel et J'AI APPELÉ TOUS LES HÔTELS D'ICI ET ILS N'ONT PAS DE CHAMBRE AU NOM DE CATALEYA CORTAZAR ! 

P*tain... Ça y est, elle devient hystérique.
Je fais signe à mes hommes de me laisser seul dans le salon avec elle. Parce qu'elle commence à me faire honte. Je dépose mes mains sur ses épaules afin de calmer le début de sa crise d'hystérie.

— Elle est sûrement allée chez des copines, pas la peine de se mettre dans cet état-là.

— María les a appelés et ses amies ignoreraient que Cataleya était partie précipitamment de chez elle. Et tu es le mieux placé pour savoir qu'une femme, seule, à Tijuana c'est dangereux. Il peut lui arriver n'importe quoi.

— Maman c'est une grande fille. J'ai d'autres choses de plus importantes à faire, dis-je en retirant mes mains de ses épaules.

— S'il lui arrive quelque chose, je ne te le pardonnerai jamais, Ismael ! JAMAIS ! s'exclame-t-elle en pointant son index sur mon torse.

— Ah ! Parce que c'est de ma faute si elle est partie de chez elle ? Demandé-je en ricanant. Comme si je n'avais que ça à faire, je souffle.

Sur ces mots, je décide de lui tourner le dos afin de quitter cette pièce au plus vite.
Je sens les nerfs me monter.
Et puis quoi encore ? On va demander de l'héberger ? De la prendre sous mon aile. Je ne vais pas m'occuper d'une femme âgée d'une vingtaine d'années.
Et puis qu'est-ce que j'en ai à foutre qu'elle ait fugué.

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