EPISODE 17 - Heridas del pasado

3.9K 146 157
                                    

[Corrigé]

— Une aussi belle femme que toi ne devrait pas pleurer, intervient une voix masculine inattendue.
___

C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

Soudain, une voix masculine me tire de mes pensées. Je pivote la tête de gauche à droite pour identifier celui qui s'adresse à moi. Un adolescent aux cheveux longs et à la casquette vissée sur la tête attire mon attention. Son visage est encadré par des mèches rebelles qui s'échappent de sous sa casquette.

— Depuis tout à l'heure, je te regarde et je me dis que tu ne devrais pas pleurer. Tu es trop belle pour ça, dit-il en m'adressant un clin d'œil furtif.

Je détourne le regard vers la table à notre gauche. Quatre adolescents au visage glabre s'agitent sur leurs chaises, leurs regards insistants posés sur moi.

— Hein ? C'est comme ça que tu dragues, Luis ?! s'exclame un autre, en éclatant de rire.

— Bah quoi ? Elle est trop bonne.

— Pardon ?! Tu viens de dire quoi là ? intervient Miora, la voix empreinte d'indignation.

— Ta copine je la ba*se ! crie-t-il, sans se soucier des gens autour.

— Sois galant un peu, ricane un autre.

Je m'efforce de garder mon calme en me répétant qu'ils ne sont que des gamins, mais mes tentatives sont vaines. Mon cœur bat la chamade, ma respiration s'accélère et mes mains tremblent. Ces jeunes gens sont dépourvus de toute conscience de la décence et du respect d'autrui. Je vais les éduquer, moi, ils vont voir. Je m'apprête à me lever, mais Miora me retient par l'avant-bras.

— Ils sont quatre Cataleya.

— Et je n'en ai rien à faire ! Je vais lui apprendre à parler aux gens, moi.


















I͎͎S͎͎M͎͎A͎͎E͎͎L͎

— C'est là, patron, déclare le chauffeur en garant la voiture sur le parking d'un restaurant qui m'est familier.

Je descends de la voiture, la mâchoire contractée, toute la tension qui m'anime est concentrée dans mes dents et je sens qu'elle est prête à éclater. Cette femme est en train de jouer avec mes nerfs à un point tel que je crains de me retrouver chauve avant l'heure si je ne parviens pas à la maîtriser. Une fois à l'intérieur du restaurant, je salue l'homme derrière le bar.

Love Me HarderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant