EPISODE 57 - El Pasado Resurge

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PDV ISMAEL

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PDV ISMAEL

Je reste planté là, devant lui, incapable de prononcer le moindre mot. Mes yeux sont rivés sur lui. Je tente d'articuler ne serait-ce qu'un mot, mais chaque tentative se solde par une boule énorme qui se forme dans ma gorge.
C'est la première fois qu'une telle chose m'arrive.
P*tain...
Je pensais qu'il était mort... Je croyais vraiment qu'il était mort...

- Kazimir : Je suis heureux de voir que tu as l'air bien solide.

Il me fixe de ses yeux pénétrants d'un bleu glacial. Il n'a pas changé...
Son visage est toujours aussi fin, ses joues toujours aussi creuses. Sa grande taille m'impressionnait déjà à l'époque, et je sens que cela n'a pas changé.
Finalement, je rassemble le peu de courage qu'il me reste pour lui adresser la parole, bien que les souvenirs de ses brutalités me reviennent en tête.

- Je croyais que tu étais mort.

- Kazimir : Non, tu n'as pas réussi à me tuer, me sourit-il. N'oublie pas que c'est moi qui t'ai formé.

Mon cœur bat la chamade, mais je m'efforce de retenir ces battements précipités, de ne pas laisser transparaître cette vulnérabilité... Mais c'est dur... c'est dur de se sentir à nouveau si fragile...

- Kazimir : Ton père m'a mis sous protection et m'a donné une nouvelle identité pour que je puisse vivre tranquillement, explique-t-il d'une voix presque nonchalante. Lui aussi, tu l'as tué ? me taquine-t-il, avec un sourire en coin.

- Ivan : Non, il est mort d'un cancer.

- Kazimir : Je sais, Ivan. Je dis ça pour l'embêter. Ismael, c'est très bien que j'adore le chagriner, hein, fiston ?

Je ravale difficilement ma salive.

- Kazimir : Je croyais qu'il était devenu insolent, où est donc passée sa langue, Ivan ? poursuit-il, provocateur.

- Ivan : Tu sais qu'avec toi, il est toujours resté poli, ricane-t-il.

Kazimir se tourne vers Ivan les mains jointes dans son dos.

- Kazimir : Parce qu'il sait avec qui être irrespectueux, son regard revient vers moi, empreint d'une menace latente. Ivan m'a informé que tu entraînais une jeune femme, et il m'a sollicité pour te proposer mon aide. Cataleya, n'est-ce pas ?

À l'instant où il prononce son prénom, un éclair de lucidité me traverse l'esprit. Je réalise que je suis en train de laisser cet homme reprendre son emprise sur moi. Alors je plante mon regard, autrefois fuyant, dans le sien.

Puis, mon œil se détourne vers Ivan, et un sourire subtil se dessine sur mes lèvres. Plus le temps passe, plus je me rends compte que j'ai commis une grave erreur en ne le tuant pas lorsque j'en avais l'occasion. Toutefois, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne meure entre mes mains.

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