EPISODE 69 - « No hagas ruido. »

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C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

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Le silence enveloppe le bateau, les minutes s'étirent, et l'attente devient presque insoutenable. Tout ce que je dois faire c'est attendre Ismael sur le canapé.
Après quelques minutes d'attente, il réapparaît avec un sac très soigné, décoré d'un nœud papillon et d'une petite étiquette « Joyeux anniversaire ». Il s'assoit à mes côtés, le regard brillant d'une lueur mystérieuse.

- Ismael : Joyeux anniversaire, Cataleya, murmure-t-il, d'une voix chaude et rauque.

Sans même ouvrir le cadeau, je me jette dans ses bras.

- Ismael : Tu ne l'as même pas encore ouvert. Qui te dit que le sac n'est pas vide ?

- Peu importe ! Même si c'est seulement le sac, ça me fait plaisir, je réponds, les yeux pétillants de bonheur.

- Ismael : Eh ben, tu ne coûtes pas cher, toi. T'es la femme parfaite pour les radins.

Je glousse. Je me sens si bien dans ses bras, je veux que ce moment dure éternellement. Je veux rester avec lui pour le restant de mes jours. Je me libère de son étreinte puis prends le sac avec curiosité. Mes mains tremblent d'anticipation, mon nez me pique, les larmes montent.

- Qu'est-ce que j'ouvre en premier ? demandé-je avec un grand sourire.

Il me répond d'ouvrir la boîte, je la saisis avec précaution. Le ruban glisse entre mes doigts. Lorsque je lève le couvercle, mon souffle se bloque au fond de ma gorge et mes yeux s'illuminent d'émerveillement face à ce collier. Ce n'est pas un bijou ordinaire. Son pendentif en or abrite une photo gravée de ma mère et moi, celle que j'ai toujours posée sur mon bureau.  Mes doigts se mettent à caresser les contours de nos visages. Mes émotions débordent. Je porte ma main à ma bouche, car mes larmes menacent de s'échapper.
C'est trop beau, trop précieux.

- Ismael : Non, non, ne pleure pas, râle-t-il.

- Je ne pleure pas, je mens avec un léger sourire, bien que mes yeux brillent de larmes retenues. C'est juste... c'est tellement beau, parviens-je à articuler d'une voix tremblante.

En observant plus attentivement, je remarque une fente discrète sur le côté du pendentif. Ismael pose sa main sur la mienne pour m'arrêter alors que je m'apprête à l'ouvrir.

- Ismael : Non, ne l'ouvre pas maintenant, déclare-t-il d'une voix sérieuse.

- Pourquoi ? demandé-je, surprise par son ton soudainement sévère.

- Ismael : J'aimerais que tu l'ouvres seulement en cas d'extrême urgence.

- C'est-à-dire ? j'arque un sourcil.

- Ismael : Si un jour, je ne suis pas là pour te protéger. Tu trouveras quelque chose qui saura le faire à ma place.

Mes lèvres se pincent, je sens mon cœur se serrer douloureusement dans ma poitrine.

Love Me HarderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant