EPISODE 16 - Desacuerdo

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{Corrigé}

— Nous sommes arrivés. Descends.

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C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

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Je reste figée sur mon siège. Il est hors de question de m'aventurer avec lui dans une forêt isolée du reste du monde. C'est l'endroit parfait pour tuer quelqu'un et l'enterrer. Le visage marqué par l'impatience, Ismael ouvre violemment ma portière.

— Tu n'as pas compris quoi dans « descend » !

— Qu'est-ce qu'on va faire dans une forêt ? je demande, une pointe de nervosité se fait entendre dans ma voix.

— On va ramasser des feuilles, rétorque-t-il sarcastiquement.

Je laisse échapper un rire forcé.

— Cataleya, descends tout de suite, sinon je te fais descendre moi-même. S'il le faut, je te traînerai par les cheveux.

Je finis par céder et je sors du véhicule avec un soupir bruyant. La route est étroite et sinueuse. Les arbres s'élèvent autour de nous, leurs branches touffues filtrent la lumière du soleil et créent un jeu d'ombres mouvantes sur le sol jonché de feuilles mortes. Soudain, les échos de coups de feu déchirent le calme de la forêt, faisant sursauter les oiseaux perchés dans les hauteurs. Le bruit, d'abord lointain, semble peu à peu se rapprocher. Chaque détonation fait battre mon cœur un peu plus fort. Je presse le pas, mes sens en alertent, aux côtés d'Ismael qui ne se fait aucun souci.
Qu'est-ce que...
Mes yeux parcourent les environs jusqu'à ce que je découvre un énorme stand de tir camouflé au milieu des arbres, presque invisible pour les non-initiés. Quatre hommes s'entraînent au tir et lorsqu'ils remarquent notre présence, ils interrompent aussitôt leurs activités et viennent saluer Ismael.

— Bonjour patron ! lancent-ils d'une même voix.

— Prenez une petite pause.

Sans protester, ils acquiescent et s'éloignent, nous laissant seuls sur le stand de tir. Ismael s'approche de moi et me tend un pistolet. Je le fixe avec incrédulité, le sourcil arqué.

— Des situations comme la dernière fois risquent de se reproduire. Tu dois apprendre à te défendre.

— C'est gentil, merci, mais je refuse.

— Je t'ai donné le choix de refuser ? m'interrompt-il d'un ton cinglant, coupant court à mes protestations.

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