EPISODE 51 : Los Ortega pt.1

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PDV CATALEYA

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PDV CATALEYA

- Diego : On dirait que ta famille est déjà là, Ismael, se moque-t-il.

Lorsque nous arrivons sur les lieux, quatre vans, absents au moment du départ, sont maintenant garés dans l'allée de la villa.
En descendant du véhicule, un des hommes postés à l'extérieur émet un long sifflement, encore un type de langage propre à eux.

Je prends un moment pour observer le nombre de MZ mobilisés pour surveiller les environs.
Ils sont parfaitement camouflés dans leurs tenues kaki qui se fondent aux alentours boisés. Leurs visages sont même partiellement dissimulés par des cagoules qui ne laissent entrevoir que leurs yeux acérés, constamment en mouvement.
Et les armes qu'ils portent...j'en ai vu des armes depuis que je suis ici, mais celles-ci...woaw

L'homme qui a émis le sifflement, descend du toit de la voiture sur laquelle il se tenait.
Il rejoint notre petite assemblée en retirant le foulard qui lui servait de cagoule.

- ?? : Ça fait plaisir de vous revoir patron ! s'exclame-t-il en souriant avec le peu de dents qui lui restent.

Ismael, fidèle à son caractère réservé et aigri, lui répond par un simple signe de tête approbateur.

- Ismael : Je veux des hommes positionnés sur les côtés de la villa : un groupe à côté de la boîte aux lettres et un autre près du local. Je veux également une patrouille qui fera les alentours sur un rayon de cinq kilomètres et surveiller les entrées et sorties.

L'homme acquiesce et s'empresse de donner les ordres aux autres en hurlant.

Soudain, la main rugueuse d'Ismael enveloppe la mienne, il nous écarte des autres qui continuent leur marche à côté de nous, totalement indifférents à notre brève halte.

- Ismael : Ne sympathise avec aucun membre de ma famille, commence-t-il d'une voix basse. Ils se comporteront sûrement bien avec toi, mais sache que c'est par pure hypocrisie.

Je lui réponds d'un ton mêlé d'ironie : "Oui, patron". Son regard s'assombrit légèrement et un sourcil se fronce devant ma réponse.

- Ismael : Je ne rigole pas, Cataleya, rétorque-t-il, sa voix se faisant plus rauque.

- Comme tu as dit, tout à l'heure, je travaille pour toi alors je t'appelle patron, dis-je d'un ton froid. Et déjà, commence par me lâcher la main, maintenant nous devons avoir une relation purement professionnelle.

Il reste silencieux pendant un instant, le regard toujours fixé sur moi. Puis, d'un geste inattendu, il enroule son bras autour de ma taille pour m'attirer à lui.

- Ismael : Tu veux jouer à ça ?

- C'est toi qui m'as dit que je travaillais pour toi, dis-je avec une pointe de malice.

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