EPISODE 65 - Rodrigo y Miora

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𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅

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𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅

͎C͎͎A͎͎T͎͎A͎͎L͎͎E͎͎Y͎͎A͎

- Ismael : Je ne comprends pas pourquoi elle m'a invité, râle-t-il, les yeux rivés sur la route. Qu'est-ce que j'ai à faire de son nouveau mec ?

Exaspérée par ses plaintes incessantes, je laisse ma tête reposer contre la vitre de la voiture.

- Ismael : Ne compte même pas sur moi pour sympathiser avec lui, poursuit-il d'un ton amer. D'où cet homme me connaît pour exiger que je sois là.

- Il ne t'a pas ordonné de venir Ismael, soupiré-je, il t'a invité.

- Ismael : C'est la même chose, proteste-t-il. D'ailleurs pourquoi il m'a invité ? Je n'arrive pas à comprendre sa démarche.

- Peut-être qu'il espère sympathiser avec toi ou qu'il ne voulait pas être le seul homme ou sinon il t'a invité par respect, répliqué-je exaspérée par son manque de volonté. Ça part d'une bonne intention.

- Ismael : J'le sens pas, lance-t-il sur la défensive.

- Tu ne l'as même pas encore rencontré, Ismael ! m'exclamé-je, agacée.

- Ismael : Il fait un truc de travers-

J'interromps afin de stopper net ses suppositions qui vont certainement prendre une tournure néfaste :

- Nan, nan, nan, Ismael. S'il te plaît ! Ne commence pas avec tes menaces.

Des plis profonds se créent sur son front tandis que ses yeux, voilés d'une obscurité naissante, percent la route. Sa main, d'habitude décontractée sur le volant, serre la partie supérieure de ce dernier avec fermeté.

- Ismael : Un truc, Cataleya-

- Un truc et on s'en va, l'interromps-je. Et vous le prendrez par surprise, toi et les MZ, lorsque Miora ne sera pas avec lui.

Un soupir pesant s'échappe de ses lèvres.

- Ismael : S'il te menace avec un couteau sous la gorge, je lui dis : « Vas-y, égorge-la, je te prendrai par surprise, après. T'as même le temps de changer de pays. » rétorque-t-il avec sarcasme.

- Tu penses réellement que s'il voulait m'égorger, il t'aurait invité, toi aussi ?

- Ismael : T'as raison. Il doit sûrement y avoir un groupe qui nous attend là-bas.

- Je n'ai pas dit ça !

Ni une ni deux, il attrape son téléphone. Ses doigts agiles dansent sur l'écran et composent un numéro à quatre chiffres.

- Ismael : Carlos, transmets à Guedelupe de récupérer ma localisation. Et mettez en place une sécurisation de la zone sur un rayon de dix kilomètres.

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