EPISODE 14 - Celos

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[Corrigé]
Les Mz-22 se virent renforcés par l'arrivée des renforts équipés de lance-grenades et de fusils d'assaut. Et ils prirent le cartel adverse en tenaille...

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Le choc de ce qui vient de se produire me saisit toujours. Tout s'est déroulé si vite... Je n'ai même pas eu le temps de comprendre pleinement ce qui se passait sous mes yeux avant que tout soit déjà terminé.
Je revois encore le visage de ces personnes, marqué par la terreur et la douleur. Leur visage et leurs cris hanteront mes rêves pour le reste de ma vie. Je tremble encore à y penser. C'est à peine croyable que de telles horreurs puissent se produire.

Ce qui est le plus dégueulasse dans cette histoire, c'est que malgré le grand nombre d'hommes d'Ismael blessés, voire morts, ceux qui restaient célébraient leur "victoire" dans le jardin de la villa. Ils ont mis de la musique, certains jouaient aux dominos et ils ont même allumé un barbecue... Comment peuvent-ils trouver le courage de manger après avoir vu tout ça ? Des vies ont été perdues là-bas, et eux, ils font la fête. Ça me répugne.
Le plus insupportable dans toute cette situation, c'était d'être forcée d'être spectatrice de cette mascarade, avec une robe toute déchirée et mon visage maculé du sang d'inconnus. Et pour couronner le tout, j'étais pieds nus. J'aurais préféré que l'on m'enferme dans la chambre plutôt que d'être contrainte à participer à cette sinistre "fête".

Je ne savais pas où me mettre alors que je me suis mise dans un coin à l'abri des regards, en attendant que mon kidnappeur vienne me renfermer dans une chambre. Quant à ce monstre nommé Ismael, je ne l'ai pas croisé depuis notre retour. Il doit probablement être en train de recevoir des soins de ses médecins attitrés, car oui, ces criminels ont des médecins à leurs dispositions.

— Je te tiens à l'œil. Alors, ne tente pas quelque chose qui pourrait te tuer sur-le-champ.

Mon cœur rate un battement et je pivote rapidement, surprise. En voyant l'homme devant moi, je recule instinctivement d'un grand pas pour maintenir une distance de sécurité.

— Oh ! Je t'ai fait peur ? se moque Diego.

— Non, répliqué-je sèchement, avant de lui tourner le dos.

— Ne tourne jamais le dos à un MZ, ordonne-t-il en se plaçant devant moi.

Une moue d'agacement accentue les plis de mon visage déjà crispé.

— Il t'arrive d'être joyeuse dans ta vie ?

— Pardon ? Demandé-je en arquant un sourcil.

Love Me HarderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant