EPISODE 52 - Despido

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Tout à coup, des appels à l'aide provenant du couloir coupent notre discussion. Je reconnais immédiatement la voix paniquée de Doreen qui lutte pour crier. Mon cœur s'emballe, et une vague d'inquiétude m'envahit. Je pense immédiatement à Itzel et Cataleya.

Sans perdre un instant, je saisis mon flingue et je bondis de ma chaise.
Dès que j'ouvre la porte, j'aperçois Cataleya contre le corps de Doreen qui est plaqué contre le mur. Et sa main écrase ses joues tandis que son autre bras l'enserre près de son buste.

Autour d'elles, mes hommes s'agitent et ils essaient de la convaincre de relâcher Doreen, en utilisant leur voix puisque je leur ai interdit de poser leurs mains sur Cataleya.

- Mademoiselle, lâchez-la, s'il vous plaît lâchez-la, lance l'un de mes hommes.

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PDV CATALEYA

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PDV CATALEYA

> Quelques minutes plus tôt <

Cela faisait déjà plus d'une heure qu'Ismael et sa famille étaient en réunion. Dans le salon, il ne restait plus qu'Itzel et moi.
Doreen, quant à elle, faisait quelques voyages entre le salon et la pièce occupée. Je percevais un étrange malaise chez elle, quelque chose semblait la perturber. Et tout à l'heure lorsque je lui ai souri, elle m'a à peine rendu ce sourire. J'attends donc son prochain passage ici pour lui demander si tout allait bien.

- Itzel : Échec et mat en deux coups.

- T'es trop fort ! T'as appris à jouer tout seul ?

Itzel acquiesce d'un léger mouvement de tête.

- Itzel : Oui, lors d'une punition.

- Pardon ?

- Itzel : J'ai été exclu de mon collège et pour me punir, on m'a forcé à jouer aux échecs pendant des journées entières. J'ai dû lire des livres sur ce jeu et apprendre plusieurs stratégies.

C'est une des punitions les plus étranges que j'ai entendues.

- Qui est-ce qui t'a corrigé comme ça ?

- Itzel : Ismael. Il y a que lui pour avoir des idées comme ça, me déclare-t-il en se penchant vers moi. Je te conseille de ne pas avoir d'enfants avec lui, il a une éducation très bizarre, me confie-t-il à voix basse.

- "Très bizarre" dans quel sens ? enquêté-je.

- Itzel : Il n'est pas violent, mais il adore les punitions qui font... comment dire...réfléchir. Comme lorsqu'il m'a fait travailler bénévolement dans le champ d'un habitant de Tijuana.

- Et qu'est-ce que tu avais fait ?

- Itzel : Bon, j'avoue, je n'en suis pas très fier. Mais c'était avec mes potes et j'avais un gage : voler dix maïs.

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