[EN RÉÉCRITURE]
"Soit c'est toi, soit le vide, rien entre les deux."
Cataleya et Ismael se connaissent depuis leur enfance. Ils ont grandi ensemble au Mexique, où ils ont partagé des moments conviviaux et des moments forts. Cependant, leur relation...
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O͎͎M͎͎N͎͎I͎͎S͎͎C͎͎I͎͎E͎͎N͎͎T͎
— Pourquoi tu l'as poignardé ?! P*tain Miguel ! PUTAIN ! SI LE PATRON APPREND ÇA, ON EST FOUTU ! s'écrit Pollo.
— Tu crois que j'allais laisser cette p*tasse s'en sortir ?! Elle a ouvert le crâne de mon cousin ! répond Miguel.
— Depuis le début, je t'ai dit que ce n'était pas une bonne idée de ramener ton cousin avec nous, Pollo marque une pause dans son discours. On devait seulement aller récupérer la cargaison et TOI t'as insisté pour que ton cousin se joigne à nous.
Pollo comme à s'agiter, ses yeux brillent d'une colère continue et sa mâchoire se serre. Ses mains agrippent le volant. Sa conduite reflète son état d'esprit, il conduit à vive allure et ne respecte aucun code de la route.
— Déjà, si le patron apprend qu'on a introduit un étranger avec nous, il va nous tuer,annonce-t-il. Et là, avec ce qui vient de ce passer, P*TAIN, s'exclame-t-il en frappant sur le volant. Si l'histoire devient publique, on est des hommes morts.
— C'est bon arrête de flipper, l'histoire ne sera pas publique, intervient Ricardo.Combien de personnes se font poignarder ici, ça sera une autre histoire parmi tant d'autres.
— Mon cousin peut vraiment nous être utile, assure Miguel. C'est pour cela que je voulais qu'il vienne avec nous et potentiellement le présenter au patron.
Pollo ricane nerveusement en serrant son volant.
— Vous m'avez mis dans la merde les gars, soupire Pollo. Juan t'as merdé en tapant ta femme, on ne tape pas les femmes !
Le portable de Juan se met à sonner, mais Miguel l'attrape rapidement et le jette par la fenêtre.
— La police peut nous localiser avec ton portable, crétin, lance-t-il.
Juan décide enfin de prendre la parole encore sous le choc des événements :
— Je-je pen-sais pas que ça allait dégénérer comme ça... si elle survit, j'irai en prison et-et j'ai un fils. P*tain Miguel pourquoi tu l'as poignardé ! articule-t-il, les larmes aux yeux.
— C'est lui ton cousin qui peut nous être utile, Miguel ? s'étonne Pollo ébahi. Un mec qui pleure après avoir vu quelqu'un se faire poignarder ?
Juan ne réplique pas.
— On ne naît pas tueur, on le devient, affirme Miguel, pour prendre la défense de son cousin. Laissez-le s'habituer.
— Et tu crois vraiment que le patron va l'accepter ? Tu crois vraiment qu'Ismael va te répondre « Oui, oui, il a l'air bien musclé, bienvenue dans la famille Juán », poursuit Pollo d'un ton sarcastique.
