Perfect World [BUNGOU STRAY DOGS]

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ONE SHOT INCLASSABLE

Univers : Bungou Stray Dogs
Personnage : Fyodor Dostoïevsky

Contient : Violence, léger gore, et un lemon dans le livre NSFW (lemon sans rapport avec les deux premiers warning, rassurez vous)

Bonne lecture ~

-

"- Arrête..."

Aaah...
Encore un humain pourrit dans un monde pourrit.

Tu tendis l'oreille, jetant un regard agacé derrière toi.
La voix que tu venais d'entendre était celle d'une jeune femme. Un homme la forçait à rester contre un mur et essayait d'abuser d'elle.
En pleine ville, oui. Mais il faisait passer la pilule avec des petits "bah quoi ? Tu refuses quelque chose à ton petit ami...? ~", si bien que les gens autour de vous ne voulez pas s'en mêler.
Cela se voyait clairement qu'elle était mal à l'aise, et qu'elle préférerait être partout ailleurs plutôt qu'ici.
Mais il était assez tard, le soleil était déjà pratiquement couché, et à cette heure, personne ne voulait se mêler des ennuis des habitants de Yokohama.
"Elle n'a qu'à le repousser", devaient-ils tous penser.
Cet homme n'était qu'une pourriture de plus au milieu d'une déchetterie.
Faire quelque chose ne t'apportera rien. Ni à toi, ni à ce monde.

Et pourtant, tu ne pouvais rester les bras croisés.

Te retournant, tu allas vers eux, t'arrêtant juste à côté.
La femme fut la première à te remarquer. Elle te jeta un petit regard surpris, une lueur d'espoir s'allumant au milieu de ses iris bleues.
L'homme suivit son regard, et il te remarqua à son tour, fronçant les sourcils.

"- Qu'est-ce que tu r'gardes, gamine ?"

Pour toute réponse, tu soupiras.
Tu reculas alors légèrement le pied, et en une seconde, tu balanças ta jambe en avant, la pointe de ton pied venant heurter la cuisse de l'agresseur avec puissance.
On parlait souvent de viser l'entre-jambe, pour atteindre les hommes... Mais la cuisse était également un point très douloureux.
Et ici, cela suffira.

L'homme poussa un cri de douleur, se reculant.
En profitant, tu attrapas la main de la jeune femme, la tirant avec toi en marchant à pas pressés.
L'homme vociférait des insultes derrière vous, et tu sentais que la femme hésitait entre fuir avec toi et retourner le voir.
L'emprise qu'un être cher pouvait avoir sur son partenaire était terrifiante.

"- Marche sans te retourner, fis-tu sèchement.
- H-Hm... Merci...
- On va aller dans un hôtel. Une fois là, appelle la police.
- La police...?
- Ton bras que je tiens... Il y a des bleus dessus.
- ...
- N'ai pas de remords. Ce gars mérite juste la prison.
- Oui, peut-être..."

Et alors, tu fis tout ce que tu venais de lui dire.
Vous marchâtes ainsi durant plusieurs longues minutes, slalomant entre les ruelles pour éviter que l'homme puisse vous suivre. Jamais tu ne relâchas ta prise sur la main de cette jeune inconnue.
Tu voulais la sauver, au moins elle.
Cela ne changerait pas le monde. Cela ne changerait rien pour toi.

Mais cela changerait quelque chose pour elle.

Et finalement, vous arrivâtes à un petit hôtel n'attirant pas vraiment l'attention.
Vous entrâtes, et tu louas une chambre. Tu venais de perdre une partie de la paye que tu t'étais fait avec le job que tu avais, mais peu importe. Tu n'étais pas dérangée de la perdre pour une telle raison.
Et ce n'est qu'une fois dans la chambre que tu lâchas la main de la jeune femme, venant immédiatement poser tes yeux sur son bras.
Honteuse, elle remonta la longue manche de son pull, montrant alors d'affreuses contusions et des marques de brûlures.
Elle n'osait pas te regarder. Elle te montrait juste.

"- Pour que tu montres tout ça à une parfaite inconnue, tu dois vraiment être désespérée.
- Peu importe à qui je montre ça... Personne ne pourra jamais m'aider.
- Toutes les femmes dans ton cas se disent ça.
- Non... Tu ne comprends pas..."

MULTIFANDOM ONE SHOT ET HEADCANON ~soft side~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant