II - 72 | Trahison

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Heyyyy !
J'espère que vous allez bien !

Alors j'ai complètement disparu pendant quelque temps, je sais ! Désolée pour ça !  😭
Ceux qui me suivent sur insta savent que ça a été un peu compliqué pour moi ces jours-ci, j'ai eu un dégât des eaux (mon plafond m'est littéralement tombé dessus 🥰) et j'ai dû m'en occuper... 😬

Je ne veux pas vous embêter trop longtemps, je sais que vous étiez nombreux à avoir hâte de ce chapitre... Alors bonne lecture !🖤

Bisous 💋
Xexe <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟐
𝐓𝐑𝐀𝐇𝐈𝐒𝐎𝐍

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RAISSA

«Je suis majeur et vacciné. J'ai l'âge de me vider les couilles dans la bouche qui je veux, merde!»

C'est à partir de là que j'aurais dû cesser d'écouter. J'aurais dû refermer la fenêtre et retourner à l'intérieur.

«C'est juste de la baise.»

Je l'ai entendu malgré moi. C'est quand même un terrible hasard que ma chambre donne sur le jardin où se sont installés Ryan, Mario et Tyron. Je voulais juste sortir sur le balcon pour prendre l'air. Je ne demandais pas à recevoir un coup de poignard en plein cœur...

«Et quand j'en aurai marre, je la virerai et je passerai à autre chose.»

Honnêtement, j'aurais préféré ne pas entendre ça. J'aurais préféré rester dans un déni agréable, et penser qu'il y avait plus que juste du sexe entre Tyron et moi. Je ne sais pas s'il a ou non tiré profit de ma situation — celle qui m'oblige à faire en sorte qu'il me garde à ses côtés — mais quoi qu'il en soit, il ne m'a jamais forcée.

Je me laisse glisser contre le mur de la salle de bain alors que ce que je viens d'entendre voltige impitoyablement dans ma tête. Ramenant mes jambes contre moi, je me recroqueville pitoyablement sur moi-même.

Il était le premier — et probablement le dernier — à me voir différemment. À cause de ce qu'il m'avait dit un mois plus tôt, alors que j'étais sur le point de le branler, j'étais persuadée qu'il voulait un semblant d'authenticité. Il avait refusé ces avances que je lui faisais sous la contrainte, et c'était la première fois que quelqu'un n'avait pas profité de moi comme ça. Il m'avait dit que je n'avais pas à être une pute avec lui. Il voulait que ce soit sincère, que ce soit de mon plein gré.

Mes lèvres se tordent en une grimace que je ne parviens pas à retenir en repensant à toutes ses paroles qui, alors, m'avaient semblaient honnêtes. Toutes ses paroles m'avait menée à croire que j'étais quelqu'un à ses yeux. Pas juste un corps. Pas juste « une chatte ».

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant