I - 11 | Auréole pourpre

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Buongiorno !! 😄
Ça va ?

Je vous préviens, je déconseille ce chapitre aux personnes sensibles et vous renvoie au disclaimer dans les avants-propos.
Je sais que si vous avez commencé à lire L'Ombre du Phœnix, c'est que vous aviez l'intention de tout lire et ce, avec les scènes à contenu violent, sexuel, gore ou difficile.

Très honnêtement, je trouve que ce chapitre reste raisonnable, mais nous avons tous une sensibilité différente. Faites donc attention à vous ! ❤️

Après je me doute bien que vous avez dû lire pire, mais je me dois tout de même de vous prévenir quand il y a des passages qui peuvent choquer.

Et pour ceux qui mangent, je ne peux que vous suggérer de lire le chapitre après. 😭

Bonne lecture ! 🍉💋










































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟏
𝐀𝐔𝐑𝐄́𝐎𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐏𝐑𝐄

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RAISSA

Tout se déroule en un éclair.

Le coup part.

Mon corps percute celui du roux.

Une balle siffle près de mon visage.

Nous tombons à la renverse.

Je serre fort les paupières alors qu'un liquide chaud me gicle au visage.

Et lorsque je rouvre les yeux, c'est pour trouver une bouillie de chair à quelques centimètres de mon nez. J'ai un vif mouvement de recul devant cette tête explosée et totalement défigurée. À la place de son visage gît une masse visqueuse de peau déchirée et d'os brisés.
Le tout baignant dans une mare de sang.

Une auréole pourpre qui s'étend doucement, avec une petite écume qui y flotte paisiblement.
Un violent haut-le-cœur me brûle l'œsophage et je me couvre la bouche pour le retenir.
Puis un goût métallique se profile entre mes lèvres et je comprends que la substance qui couvre une partie de mon visage est du sang. Son sang.

Me relevant complètement, je porte mes paumes tremblantes à mes lèvres pour rageusement m'essuyer la bouche et les joues. Les éclaboussures souillent aussi bien mes bras que mon débardeur. Mes doigts glissent sur ma peau en tentant d'en enlever le liquide chaud. Et je ne fais que l'étaler. Le dégoût m'emplit de nouveau et je ravale la brûlure dans ma gorge.

Puis la présence de l'autre mercenaire me traverse l'esprit et je me tourne vers lui. Aussi surpris que moi, ses yeux écarquillés sont rivés sur la cervelle en charpie de son coéquipier.
Et très lentement, ses pupilles tombent dans les miennes.

L'espace de quelques secondes, nous nous fixons. Nos prunelles noires se confrontent. L'hébétement commun qui stagne entre nous se prolonge. Et ce, jusqu'à ce que mon cœur tressaute pour me sortir de ma torpeur.

Je réagis instinctivement et me jette sur la main inerte du cadavre pour lui arracher son Glock. La stupéfaction du brun s'envole rapidement lorsqu'il remarque ma précipitation pour m'emparer du flingue. Du coin de l'œil, je le vois porter sa main à sa hanche. Mais plus rapide, je suis la première à saisir l'arme.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant