I - 32 | Occhi azzurri

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Heyyy ! 😌✨
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Personnellement, je vais beaucoup mieux ! Un énorme merci pour votre compréhension et vos petits messages, ça m'a fait chaud au coeur ! 

J'avais hâte de vous dévoiler cette partie que j'ai beaucoup aimé écrire ! N'hésitez pas à me donner votre avis, car c'est la première fois que j'écris le « type » de l'une des scènes de ce chap ! 😁
(Je ne sais pas si vous m'aimerez ou me détesterez à la fin 👀😂)

ON VERRA ! 🍉

En tout cas, je vous souhaite une excellente lecture les amis ! 💋








































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟐
𝐎𝐂𝐂𝐇𝐈 𝐀𝐙𝐙𝐔𝐑𝐑𝐈

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RAISSA

Avec une lenteur prudente, je referme le battant. Mon regard méfiant ne quitte pas Tyron alors que j'avale nerveusement ma salive. Une lassitude profonde enivre ses yeux, l'abus d'alcool faisant dangereusement luire ses pupilles lourdes. Ses iris brillent autour de prunelles vagues et dilatées.

Je considère la bouteille à moitié vide qu'il tient au bout du bras. Du whisky.
D'un geste lent et las, il porte le goulot à ses lèvres pour prendre une nouvelle gorgée du liquide ambré. La boisson glisse dans le long de sa gorge, faisant rouler sa pomme d'Adam.
Et son regard fiévreux ne lâche pas une seule fois le mien.

Les mecs bourrés peuvent être dangereux. L'alcool en rend certains agressifs, d'autres plus joyeux. Tout dépend du caractère de la personne.

Je n'ai jamais réussi à qualifier le tempérament de Tyron. Il est trop imprévisible. Trop soudain.
Et la substance qui s'allie aux globules rouges dans son sang le fait fuser avec plus de vivacité entre ses veines, intensifiant son impulsivité par la même occasion.

L'oxygène de la pièce est saturé par sa présence, mais celle-ci n'est pas aussi étouffante que d'habitude. Simplement... différente. Son aura tord l'air de la pièce, imposant son instabilité à ce qui l'entoure.
Et c'est ce que Corseti fait constamment. Il domine tout son environnement.

Ma tension monte en flèche en le voyant esquisser un premier pas. Sentant mes muscles se crisper tous un à un, je me mords l'intérieur de la joue. Et toujours, je tente de déterminer son état d'esprit. Déchiffrer son humeur.

Qu'est-ce qu'il me veut ?

Mon angoisse se lit facilement sur mon corps, visible à travers le tremblement fébrile de mes doigts. Il baisse le regard, analysant ma panique croissante à travers les spasmes qui secouent mes phalanges. Ses yeux remontent ensuite sur mon corps, passant sur ma poitrine qui se relève à un rythme de plus en plus affolé. Ses pupilles poursuivent leur chemin, détaillant la contraction de mes épaules et le pincement de mes lèvres.

Il continue d'avancer silencieusement, le bruit de ses chaussures étant étouffé par le tapis. Et ses pupilles de braise se baladent toujours sur mes formes, s'attardant ouvertement sur mes seins.

Aussitôt, l'image d'Enzo me revient. Ce dernier m'a regardé de la même manière, mais ses yeux sur moi m'ont dégoûtée. Ses pupilles étaient répugnantes lorsque, sales et avides, elles suivaient mes courbes.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant