I - 8 | Je veux qu'elle souffre

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COUCOU !!
Vous passez de belles vacances ?

Je ne vais rien dire de plus à part :

Bonne lecture 💋



















































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖
𝐉𝐄 𝐕𝐄𝐔𝐗 𝐐𝐔'𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐒𝐎𝐔𝐅𝐅𝐑𝐄

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TYRON

— Je veux le nom du ministre que Cruzio tient par les couilles. Et je veux aussi les informations qu'il a sur lui.

Elle me regarde et souffle, déjà épuisée :

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

Mais si, elle voit très bien. Cruzio lui a tout dit, car il ne peut en être autrement. Au minimum, deux personnes doivent être au courant des faits compromettants sur le politicien pour qu'il ne lui vienne pas à l'idée de tuer Moretti. S'il arrive quelque chose à Cruzio, il faut qu'une tierce personne puisse tout balancer aux médias.
Donc elle sait, parce que Cruzio n'a personne d'autre à qui révéler l'information. Il n'a que sa sœur.

Et elle va bientôt arrêter de jouer les idiotes. Je suis quelqu'un d'assez persuasif et on répond généralement assez rapidement à mes questions.

— Marcus. De l'eau, du tissu et quelque chose pour l'attacher.

Ce que j'aime les lueurs de terreur que reflète son regard... Ils font briller ses yeux d'une lueur jouissive.
Elle a compris. Elle sait ce qui va lui arriver. Ses yeux s'arrondissent et elle secoue lentement la tête, suppliant d'une voix chevrotante :

— Non... non... s'il te plaît... non....

Quand je la sens s'agiter à nouveau, je n'ai qu'à relever le Taser pour qu'elle se fige. Se faire électrocuter l'a calmée, comme ça aurait calmé n'importe qui.

— Je... je ne sais pas. Je te jure que je ne sais pas. Je te promets, m'assure-t-elle d'une voix chevrotante.

— C'est ce qu'on va voir.

Marcus revient avec un bout de corde que j'enroule autour des poignets joints de Raïssa. Une fois que le blond a posé ce que je lui ai demandé de me fournir à ma portée, il quitte la cellule en claquant violemment la porte. Le bruit se répercute entre les murs bétonnés et le regard apeuré de la ragazza se fige vers la sortie que vient d'emprunter mon hacker, nous laissant seuls. (fille)

Et je regarde cette blonde. Elle va souffrir. Rien que pour être la sœur de ce connard, elle va avoir mal.

Ils ne partagent pas le même sang. Ils ne partagent pas le même nom.
Mais aux yeux de l'Italie entière comme aux miens, elle est sa sœur. Donc elle va devoir subir.

C'est le prix à payer pour être de la famille de Cruzio Moretti. Ce fils de pute.

Elle le sait. Elle sent mon désir de la faire pâtir pour être reliée à cette salope. Donc même si son corps est relâché, déjà fatigué d'avoir éprouvé les décharges électriques, je la sais paniquée.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant