II - 48 | Teriakova

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Hello !!

J'espère que vous allez tous bien et que ce début d'année se déroule le mieux possible !

Un nouveau pdv dans ce chapitre !! J'ai hate de voir ce que vous allez en penser !

De gros bisous ! 💋

Ps : C'est le premier chapitre publié en 2022 ! C'est incroyable ! 😭😭

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟖
𝐓𝐄𝐑𝐈𝐀𝐊𝐎𝐕𝐀

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TYRON

Je suis Raïssa alors qu'elle monte les marches jusqu'à atteindre son palier. Elle s'arrête devant la porte et me jette un coup d'œil avant d'enfoncer la clé dans la serrure — clé qu'elle est passée chercher dans la petite supérette de l'autre côté de la rue. Une vieille femme tient le magasin et Raïssa semble lui faire assez confiance pour lui confier son trousseau.

Teriakova ouvre la porte et je pénètre à sa suite dans son habitation.

Aussitôt, son odeur.
Suave, douce et agréable, elle m'englobe.
Enjôleuse et envoûtante, elle s'infiltre sensuellement dans mon organisme.

Je prends une profonde inspiration, gonflant mes poumons de l'ambiance qui plane dans l'espace. Son appartement semble inhabité depuis quelque temps mais ne sent pas le renfermé. Et aucun voile gris ne vient recouvrir les meubles ou le bar de la cuisine américaine.

— J'ai quelqu'un qui vient régulièrement aérer l'appartement et enlever la poussière, m'explique-t-elle lorsque je fronce les sourcils. Je ne sais jamais quand je vais passer et je déteste laisser mon appartement sale et puis je n'aime pas que ça sente le renfermé.

Je m'avance dans le salon, m'apprêtant à aller voir la vue qu'elle a depuis le séjour lorsque ses doigts sur mon bras m'arrêtent net.

— Tu peux enlever tes chaussures, s'il te plaît ? me demande-t-elle avant de se baisser pour enlever ses baskets.

Puis elle lève la tête et découvre mon air sceptique. Je hausse un sourcil. Parce qu'elle se permet de me donner des ordres. Des ordres presque légitimes, parce que je suis chez elle, et plus chez moi. Ce n'est plus mon élément, puisque c'est le sien.

— Les Russes enlèvent toujours leurs chaussures avant de rentrer dans leur maison, explique-t-elle. Je sais que les Italiens ne le font pas, mais chez nous, c'est comme ça. C'est pareil pour les autres pays slaves et asiatiques, de manière générale.

Je hausse les épaules et me déchausse sans protester. Si ça lui fait plaisir...

Je m'avance ensuite dans le salon, détaillant les meubles et les tableaux accrochés aux murs. Ils apportent de la couleur à l'ensemble blanc et lumineux. Je remarque aussitôt que rien ne traîne, tout est rangé. Mais cela ne rend pas son appartement froid. Et même si c'est épuré et ordonné, cela reste très féminin, avec les touches de couleur qu'apportent les tableaux et les meubles.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant