I - 31 | De la poudre et des seringues

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¡ Holà holà ! 🖤

Vous allez bien ?
J'espère que vous petez la forme en tout cas !!
(Oui c'est une expression à la Marco/Marcus 😂)

Désolée pour ce petit retard mais le voici, le voilà, le chapitre 31 ! 😂✨

Ps : nous sommes le 21 août est aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Raïssa !!
🥳🥳✨✨✨
Ceux qui sont sur insta le savent déjà, mais je tenais à prévenir tout le monde ! 😁❤️

Bonne lecture !! 💋💋








































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟏
𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐎𝐔𝐃𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐄𝐑𝐈𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒

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RAISSA

J'ai soif.

Depuis la noirceur du puits dans lequel je suis engloutie, j'ai très, très soif...
Les ténèbres m'englobent et m'entourent, sans vouloir me quitter. Alors je tente d'ouvrir les yeux. Juste un peu.
Mais la lumière est trop vive et aveuglante. Elle brûle mes rétines et mon âme. La clarté s'immisce sous mes paupières et entraîne la douleur. Alors je n'insiste pas et referme immédiatement les yeux pour rester plongée dans le noir.
Rester plongée dans le noir... c'est si facile...

Serrant les paupières et m'enfonçant dans les ombres, j'essaie de dissiper cette migraine mordante qui se débat sous mon front.

Pourquoi ai-je aussi soif ?

Un soupir involontaire s'échappe d'entre mes lèvres avant de se muer en un sifflement douloureux. Dans une nouvelle tentative désespérée, mes cils papillonnent avant que je ne recouvre la vue.

Et de nouveau.
Brûlure.
Douleur.

C'est ce que me fait tout ce blanc, affreusement éclatant.
Il n'y a pas pire pâleur que celle qu'arborent les hôpitaux.

Ma tête se tourne légèrement, s'enfonçant un peu plus dans le coussin aux fibres de plastique sur laquelle elle est posée. Et mes pupilles tombent sur la seule chose ici qui n'est pas blanche. Car mes prunelles n'ont jamais cherché le blanc. Elles se sont immanquablement retrouvées attirées par le noir.
Magnétisées par cette personne sombre, elles ne s'accrochent à rien d'autre qu'à la silhouette obscure. Ténébreuse au milieu de toute cette pureté. Lourde et imposante au milieu de tant de légèreté.

Mes iris divaguent encore quelques instants autour des contours encore incertains de son corps. Puis il bouge. Ayant dû entendre les draps se froisser sous mes doigts et le matelas ployer sous mon corps, il se redresse. Relevant la tête et détachant les coudes de ses genoux, il se relève et me toise de ses prunelles neutres avec une expression rudement platonique.

Le voyant ainsi s'approcher du lit à pas lents, je tente de prononcer :

— Je... j'ai... , commencé-je avant de m'interrompre, surprise par l'enrouement de ma voix.

Ma gorge râpeuse m'empêche de formuler un mot de plus, alors je me contente de le regarder attraper une bouteille d'eau sur la commode pour me la tendre.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant