II - 67 | Un tueur

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Heyyyy !
J'espère que vous passez tous de très bonnes vacances ! 😋

Je sais qu'avec la fin du chapitre précédent, vous attendez ce chapitre 67... 👀
D'ailleurs, je suis étonnée qu'à ce stade de l'histoire, ODP vous plaise toujours ! 😭🫶🏼
Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours peur et l'impression qu'ODP pourrait vous lasser...

Bon, bon, bon...

Je ne veux pas vous faire attendre plus longtemps et vous souhaite une excellente lecture, les amici !

Bisous !! 💋
Xenia <3


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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟕
𝐔𝐍 𝐓𝐔𝐄𝐔𝐑

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TYRON

Je tourne la tête et prête attention au moindre bruit dans la maison. À mes côtés, Raïssa est aussi vigilante que moi. La tension qui planait entre nous a totalement changé de forme, se modelant en quelque chose de plus alarmant, vif et dangereux. Les jappements puissants de ma chienne qui nous parviennent depuis l'extérieur ne font que nourrir le sentiment d'urgence qui nous gagne tous les deux.

Nous nous sommes complètement tus et, attentifs, nous percevons assez distinctement les pas dans la cuisine. Je me concentre. Ils sont plusieurs. Probablement des hommes. Et vu le soin qu'ils mettent à faire peu de bruit, leur intrusion dans ma villa est volontaire et préméditée.

Mes pensées se bousculent dans ma tête, tournant toutes autour d'une seule et même chose : la sécurité de Raïssa. La mettre en sûreté est ma priorité. En essayant de faire le moins de bruit possible, je me dirige vers le téléphone fixe posé sur la table dans l'intention de composer le numéro de la caserne des gardes. C'est inutile ; une longue tonalité continue m'indique que la ligne a été coupée. Merde.

Sous le regard attentif et moucheté de peur de Teriakova, je sors mon Beretta d'un tiroir et le lui donne. Je n'ai pas le temps d'aller chercher un autre flingue, et je préfère que ce soit mia bella assassina qui ait mon 9 mm. Je le lui fourre donc entre les mains avant de la considérer des pieds à la tête. Elle ne porte qu'une culotte et ma chemise. Quant à moi, je n'ai plus que mon boxer. Peu importe, nous n'avons pas le temps de nous rhabiller. J'attrape prestement son bras et l'attire vers le balcon. Décontenancée, elle m'interroge, les traits tirés par une incompréhension affolée :

— Tyron ?

Raïssa a beau avoir de l'expérience dans le monde criminel, elle ne sait pas gérer les situations d'urgence comme celle-ci. C'est normal. Elle n'a jamais été préparée à ça. J'espère juste que l'adrénaline dissipera les brumes alcoolisées qui lui enrayent l'esprit. Il faut absolument qu'elle soit un minimum lucide.

— Tu peux passer par le balcon pour sortir. Appuie-toi contre le rebord, puis contre la rambarde, débité-je d'une voix très basse.

À peine ai-je fini ma phrase qu'elle fronce les sourcils et secoue vivement la tête, préoccupée :

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant