L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

I - 3 | Marco

Helloooooo !!
Vous allez bien ? Vous passez une belle journée ? La famille va bien ?
(Je suis un peu reloue avec mes questions JE SAIS)

Nouveau petit chapitre...
J'espère que vous allez aimer ! 🖤✨

Bonne lecture 💋

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑
𝐌𝐀𝐑𝐂𝐎

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ＲＡＩＳＳＡ

Je sursaute violemment, haletante et le cœur emballé. L'eau dégouline le long de mon corps et trempe mes vêtements, me laissant tremblotante sous sa froideur. Une migraine éclate sous mon front alors que je tente de dégager mes cheveux humides de mon visage.

Puis mon regard rencontre la surface rugueuse du béton. Lisse et gris. Avec pour seule issue de cette cellule, une lourde porte en acier s'imposant au milieu du mur en face de moi. Les murs tournent et le sol tangue, mais ça ne m'empêche pas de voir les tâches séchées pourpres qui maculent le sol. Des marques vermeilles qui témoignent de la douleur de mes prédécesseurs.
Et ce vieux néon au plafond qui m'aveugle de sa lumière bien trop vive.

Je suis au centre de cette cage de pierre. Poignets liés dans le dos, les fesses posées sur cette chaise métallique.

La stupeur passée, je m'intéresse aux yeux bleus d'un homme appuyé contre le mur, juste à côté de la grande porte. Ses cheveux blonds en bataille tombent sur son front, surplombant un visage plutôt juvénile, alors que ses pupilles me fixent attentivement avec un mélange de curiosité et d'ennui. Seul le cure-dent entre ses lèvres et ses bras croisé lui donnent un air plus sérieux.

Puis tournant la tête, je rive mes pupilles dans d'autres iris, d'un bleu plus foncé et plus profond.
Le bleu inébranlable de Marco.

Les traits neutres, il jette le seau vide qu'il tenait à la main avant de se rapprocher, comblant le vide entre nous. Sa main puissante fuse et attrape durement ma mâchoire. Tremblants d'une agressivité contenue, ses doigts s'enfoncent dans mes joues pour me relever la tête. Il détaille rapidement mon visage avant de me lâcher.

— Ton nom, ordonne-t-il d'une voix sans appel. Vite.

Il s'écarte et croise les bras sur son torse, s'attendant visiblement à ce que je lui révèle immédiatement mon identité. Après avoir attendu quelques secondes sans me quitter des yeux, il fronce les sourcils et s'avance. Après avoir soupiré lassement, son bras se lève et le dos de sa main s'abat sur ma joue. Ma tête tourne et je reste hébétée quelques secondes, le côté gauche de mon visage brûlant.

Il m'a giflée ? Cette ordure vient-elle réellement de me gifler ?
Au fond, je sais que ce n'est que je ne devrais pas être indignée. Ce n'est que le début. L'angoisse fuse dans mes veines. Parce que cette gifle n'est qu'une caresse par rapport à ce qui va suivre.

Je le sens s'approcher et ses mains attrapent les accoudoirs de la chaise, prenant appuie dessus pour m'encadrer de ses bras baraqués. Le pouls pulsant dans ma joue, je relève la tête et lui fais face alors qu'il me toise avec son visage seulement à quelques centimètres du mien.