II - 51 | Nuage fiévreux

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Hellooooooo !
J'espère que vous allez tous bien ! Pour ceux qui ont eu leur rentrée, ça s'est bien passé ? Et sinon les autres, vos vacances se déroulent bien ?

Je suis vraiment désolée pour le retard que j'ai eu pour ce chapitre... 💀 Mais je pense que ça en valait la peine, parce qu'il me plait vraiment : j'ai eu plusieurs blocages mais suis finalement parvenue à un résultat qui me convient, donc c'est le plus important ! 😊

Mais tout de même, cette attente est vraiment honteuse... Et puis le temps que j'ai mis pour répondre aux commentaires ! Je suis sincèrement navrée. 😭😭

En tout cas, le voici, le voilà :
Le tant attendu chapitre 51 !

J'espère que vous l'aimerez. 😌
Bonne lecture !! 🍉

Bisous 💋
Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟏
𝐍𝐔𝐀𝐆𝐄 𝐅𝐈𝐄́𝐕𝐑𝐄𝐔𝐗

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RAISSA

Ce n'est plus Tyron qui s'adresse au gérant de l'hôtel. C'est moi.

Corseti reste spectateur de la scène, la hanche appuyée contre le comptoir de l'accueil, le regard vagabond et le teint fiévreux. Le poids de ses pupilles fatiguées reste focalisé sur moi alors que j'énonce au concierge en espagnol :

— Ce serait pour une nuit, j'aimerais savoir si vous avez de la disponibilité.

Je lance un regard à Tyron. Peu après que j'ai remarqué qu'il était pâle, le trafiquant d'arme à commencer à avoir froid. Très froid. J'ai alors réussi à le convaincre de s'arrêter une poignée d'heures puisque je suis trop exténuée pour continuer et qu'il n'est pas en état de le faire.

— Donc une "chambre double supérieure", ¿verdad? (C'est bien ça ? - espagnol)

Tyron s'ébranle et me devance, m'empêchant de réclamer deux pièces séparées :

— C'est ça, confirme-t-il en anglais, d'un ton sans appel.

Je remarque que sa voix est légèrement sifflante, trahissant l'inconfort dans lequel il se trouve. Mon expression ne change pas alors que je plonge dans ses prunelles. Il ne m'a pas quitté de ses yeux vitreux, me fixant alors que j'échange avec le concierge.

— J'ai déjà tabassé un type ce matin, gromelle-t-il à mon adresse en italien. On va éviter que ça se reproduise.

Je pince les lèvres et ne dis rien. Le regard rivé sur les billets entre mes mains, je me contente de faire l'acompte avant de poser l'argent sur la surface de pierre entre le concierge et moi.

J'aurais préféré avoir ma chambre, mais Tyron n'a pas tort. Il vaut mieux que nous restions ensemble. Surtout alors qu'il n'est pas dans sa meilleure forme. Je coule un regard dans sa direction et remarque la crispation de son corps. Il semble assez raide et ses yeux sont perçants, plus affilés qu'ils ne le sont d'habitude. Car ses prunelles sont plus pesantes, alourdies par la brillance enfiévrée qu'elles contiennent.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant