I - 36 | Sueurs froides

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Coucouuuuu !!
Vous allez bien ? 🖤

Je suis désolée pour cette longue attente. Vraiment. 😭
Je pense que cette rentrée est assez intense pour tout le monde. Nous sommes tous occupés, que ce soit par le travail, les études ou les cours ! J'ai moi aussi été très rapidement débordée...
Je n'ai pas trouvé le temps d'écrire et n'ai réussi à finaliser ce chapitre qu'hier.
En tout cas, le voici, le voila : le chapitre 36 !

Cette partie est l'une des premières que j'ai imaginée pour ODP !! J'attends donc vos avis en stressant ! 😭 😂
J'espère vraiment que ça va vous plaire ! 🖤

Je vous souhaite la meilleure des lectures ! 😁💋





































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑𝟔
𝐒𝐔𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐅𝐑𝐎𝐈𝐃𝐄𝐒

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RAISSA

Tout à l'heure, après avoir enfin réussi à reprendre ma respiration dans le couloir, je suis montée dans la chambre dans laquelle j'ai l'habitude de dormir. Et je ne suis plus redescendue. Même lorsque Rosa a appelé tout le monde à table, je suis restée dans cette pièce.
Je n'avais pas faim.
J'étais juste très fatiguée.

Et maintenant, allongée au milieu du lit, la couverture repoussée, j'observe le plafond. Depuis tout à l'heure, je n'arrête pas de tourner entre les draps. Et je ne trouve toujours pas la meilleure position pour faire disparaître le point de douleur au milieu de mon ventre.
En réalité, ce n'est pas vraiment douloureux. Simplement désagréable.

Je suis certaine que ça passera demain matin. Il faut juste que je trouve une posture dans laquelle je parviendrai à m'endormir.

Alors je roule sur le côté et replie légèrement les jambes. Les yeux fermés, je tente de me vider l'esprit pour appeler le sommeil à moi.

Mais il ne vient pas.
Et le temps me semble de plus en plus long.

Lançant un coup d'œil au réveil sur la table de nuit, je découvre qu'il est trois heures du matin. Déjà ?

Avec un profond soupir, je me tourne sur le ventre, serrant entre mes bras le coussin sur lequel est posée ma tête. Ce n'est qu'en prenant une grande inspiration que je ne me rends compte que la douleur s'est déplacée. Elle ne se situe plus au niveau de mon nombril, mais sur le côté de mon abdomen.

Vicieux, ce tiraillement s'alourdit. Assez pour me plomber le ventre et me forcer à respirer par petites bouffées. Alors je me tourne de l'autre côté, désordonnant encore plus les draps. Je me recroqueville et entoure ma taille de mes bras pour faire pression sur mon estomac.

Fermant les yeux, je me focalise de nouveau sur mes respirations. Et peu à peu, la douleur semble s'estomper. C'est progressif. Et léger.
Je laisse la régularité de mon souffle éloigner mes pensées et m'abandonne au sommeil qui me gagne enfin.

↞♠↠

Les doigts crispés sur mon ventre lancinant et l'expression tordue par la souffrance, je fixe le plafond. Mes poumons sont enflammés sous ma poitrine, épuisés du rythme saccadé que je leur impose. Parce que je ne peux pas respirer normalement. Chaque inspiration est contraignante. Chaque inspiration tire sur mon estomac, faisant trembler l'intérieur de mon organisme d'une manière désagréablement étrange.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant