L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

I - 29 | Serena (2)

Holà les amis !
Vous allez bien ? 😁
Je l'espère en tout cas !

Voilà donc la seconde partie du chapitre ! ✨
Elle est un peu plus courte mais je la trouve assez intéressante ! Vraiment hâte d'avoir vos analyses sur les comportements des persos dans cette partie ! 🖤

Bisous bisous et bonne lecture à tous ! 🍉💋
(J'ai l'impression de trop parler à chaque fois donc j'essaie de faire court ! 👀😂)

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟗
𝐒𝐄𝐑𝐄𝐍𝐀 (𝟐)

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ＭＡＲＣＯ

Tyron fulmine.

Ce n'est jamais bon quand Tyron monte en pression comme ça.
Intérieurement, ses entrailles sont à vif. Et la chaleur de son sang bouillonnant se propage autour de lui, déployant son ardeur.

Appuyé contre la voiture et les bras croisés sur le torse, je les observe tempêter, lui et Marcus.

Le blond se tient immobile à quelques mètres de notre capo, son regard suspendu dans le vide. À l'inverse, Tyron fait les cent pas. Il déborde d'une violence à peine contenue en écrasant ses chaussures sur le béton, faisant des allers-retours de ses pas pressés.

Leur agitation s'égale probablement. Mais alors que Tyron laisse ses traits exprimer toute son agressivité, Marcus garde son masque.

Et je sais que ce visage neutre n'est qu'une façade, camouflant l'orage d'angoisse qui le ravage intérieurement.

Raïssa nous a appelés il y a exactement treize minutes. Et cela en fait deux que nous sommes arrivés sur le parking. Pendant tout le trajet, les deux hommes n'ont pas arrêté de me casser les oreilles, jurant de réduire Raïssa en miettes s'il arrivait quelque chose à Serena.

Même maintenant, ils se torturent pour la jeune médecin.

Personnellement, je m'inquiète plus pour le personnel qui est resté à la Casa.

Les gardes restés dans la maison, Amos et Luigi, ont rapidement appelé les autres. Les deux dealers se sont barrés dès qu'ils ont vu nos gars débarquer. Et puis quand ils ont compris que Raïssa et Serena s'étaient déjà tirées, ils n'avaient plus rien à faire chez Tyron.

Amos s'est pris une balle dans le coude et va probablement perdre son bras. Luigi s'en sort mieux avec seulement quelques blessures, mais rien de très grave. Les femmes de chambre n'ont rien, mais elles ont dû être traumatisées. Et cette seule pensée occupe mon esprit. Les domestiques me préoccupent donc bien plus que la sœur pourrie gâtée de Tyron.
Non.
Pas les domestiques. Une seule. Elles sont toutes importantes, mais je ne me fais du mouron uniquement pour l'une d'entre elles. Celle qui s'octroie le droit d'envahir certains de mes rêves et de me faire tourner la tête en passant près de moi.

Et le dos appuyé contre la portière arrière de cette caisse, mon corps est tendu. Cette nervosité n'a rien à voir avec Raïssa. Cette ragazza est assez forte pour s'en sortir. Et Serena ? Je n'ai aucune pitié pour cette gamine. Elle s'est mise dans ce merdier toute seule.