II - 80 | Le prix d'une vie

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Helloooo, j'espère que vous allez bien !! 🥰

Le chapitre d'aujourd'hui aborde un grand nombre de sujets (politiques, géopolitiques mais également moraux... parfois presque philosophiques). Ils me permettent de développer en profondeur la psychologie des personnages... J'espère donc que ça vous plaira !! 😌🫶🏼

On pourra discuter de vos opinions sur ce chapitre ainsi que de vos théories sur insta juste après ! 👀

Bisous et bonne lecture ! 💋
Xenia <3


INSTA :

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟎
𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐗 𝐃'𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄

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TYRON

Il n'est pas plus de neuf heures lorsque nous revenons à Milan. Et puisque Raïssa et moi commençons à avoir faim, mais que ni l'un ni l'autre ne veut rentrer à la Casa tout de suite, je finis par me garer devant l'hôtel Principe Di Savoia. Il leur reste encore de la place et le personnel accepte aussitôt que nous y prenions notre petit déjeuner.

Nous nous installons avant de nous relever presque aussitôt pour piocher dans les différents choix du buffet. Raïssa prend plus de temps que moi à remplir son assiette et je profite de cette attente pour allumer mon téléphone. L'écran est aussitôt assailli de notifications : des mails, des messages, des appels manqués... Je commence donc à rattraper mon retard et lis les dernières informations que m'a envoyées mon bras droit.

— Pourquoi est-ce que tu fais cette tête ? m'interroge Raïssa en se rasseyant.

Elle prend une première gorgée de café tout en me surveillant de son regard attentif. Des cernes marqués alourdissent son regard, et je devine que des fossés équivalents se creusent sous mes yeux.

— Je vais devoir aller en Irak, expliqué-je. Le Groupe Phantom est en train de se retirer, mais il se peut qu'on laisse des stocks là-bas en échange d'un billet. Franchement, ça m'arrangerait, mais je préfère être sur place pour gérer ça. Ça me casserait les couilles de me faire rouler pour une cargaison qui vaut dans les quarante millions.

Elle se mord la lèvre, semble hésiter, mais finit par murmurer :

— Tu ne les laisserais pas entre de bonnes mains...

Elle doit se souvenir que j'y soutenais militairement l'Armée islamique et en déduit donc que c'est à eux que je laisserai la marchandise restante. Ce qui est vrai.

— Parce que tu penses qu'elles sont mieux entre les miennes ? l'interrogé-je, un sourcil arqué.

Je tique de la langue et secoue lentement la tête :

— Il n'y a pas de « bonnes mains » pour des armes, lâché-je avec désinvolture avant de reporter mon attention sur ma boîte de réception pleine à craquer.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant