I - 9 | Marcus

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Hellooooooooo !
Vous allez tous bien ?

Aujourd'hui je ne sais pas trop quoi dire à part bonne lecture !! 😂💋









































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗
𝐌𝐀𝐑𝐂𝐔𝐒

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MARCUS

Le regard rivé sur le sac plastique posé sur la table devant moi, je soupire :

— Abrège, Ryan.

Je venais de finir tout ce que j'avais à faire quand ce chieur a appelé. J'étais sur le point de partir pour aller au hangar apporter à manger à Raïssa, étant celui chargé de nourrir cette blonde arrogante et impulsive.
Honnêtement, ce n'est pas pour me déplaire. Cette ragazza a le don de pimenter mes journées. (fille)

Tenant fermement le téléphone collé contre mon oreille, je n'écoute qu'à moitié ce que me raconte le bras droit de Tyron.

— Marcus ? m'interpelle Ryan en haussant le ton.

Je cache mon irritation et articule le plus calmement possible :

— Oui ?

— Je viens de te dire que Nexter* vend 500 lance-roquettes Apilas**. Passe toutes les transactions et les offres au peigne fin. On a des acquéreurs Saoudiens et Syriens pour ce genre de joujoux.

— D'accord, je vais regarder ça.

— Merci, lance-t-il avant de raccrocher.

Je referme aussitôt l'écran de mon ordinateur et descends du tabouret en attrapant le sac plastique que Rosa a laissé pour moi.

Sans un mot pour les quelques hommes dans le salon de Tyron, je sors de la Casa et rejoins ma voiture. Après une dizaine de minutes de trajet, j'arrête le moteur, ma caisse immobilisée devant un bâtiment attenant au hangar. Moderne et entièrement bétonné, Tyron l'a fait construire pour compléter le grand espace de stockage.

Ma bonne humeur retrouvée, je rentre joyeusement dans le complexe et parcours les couloirs jusqu'à la nouvelle cellule de Raïssa. Dès que nous avons compris qu'elle est claustrophobe, nous l'avons déplacée dans une autre pièce. Sa nouvelle prison est au rez-de-chaussée et est pourvue d'une petite ouverture, ce qui devrait éviter une nouvelle crise d'hystérie pendant laquelle elle serait capable de se tuer.

Arrivé devant sa porte, je m'arrête et pense à ce que je vais bien pouvoir lui dire, à cette bionda. Après quelques secondes de réflexion, j'abaisse la poignée et pénètre dans la cellule, un rictus radieux collé sur les lèvres. (blonde)

Je trouve Raïssa allongée par terre contre le mur opposé à l'entrée. En pleine contemplation du béton au-dessus de sa tête, elle aurait presque l'air paisible dans la pièce faiblement éclairée, la lumière ne provenant que de l'étroite fenêtre près du plafond.

M'ayant entendu entrer, elle reporte son attention sur moi et s'assoit, dos à la pierre. Je referme la porte et m'avance prudemment, suivi de son regard vague mais scrutateur. Elle détaille rapidement mon visage avant de passer au sac que je tiens entre les doigts.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant