I - 27 | Avidité malsaine

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Helloooo !!
Comment allez-vous aujourd'hui ?
Les choses se passent bien de votre côté ?
Du mien, ça va plutôt bien ! 😁

Je voulais vous poser une question :
Est-ce que cela vous dérange que je montre vos pseudos lorsque je reposte certains commentaires en story ? Parce que parfois, je vois vos coms et me dis : « oh celui là il est trop bien j'aimerais bien le mettre en story etc. » mais je ne sais jamais si je peux tout dévoiler ou vous identifier (quand je connais votre insta), donc dites moi si ça vous dérange ou non ! 😁

Je vous souhaite une excellente lecture !!! 💋💋









































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟕
𝐀𝐕𝐈𝐃𝐈𝐓𝐄́ 𝐌𝐀𝐋𝐒𝐀𝐈𝐍𝐄

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RAISSA

Tyron sort du bureau. Mais je ne bouge pas. Mes muscles figés m'en empêchent. Donc je reste tétanisée contre ce mur froid.
Froid, car le poids de l'intensité que Corseti baladait sur ma peau créait des étincelles sous mon épiderme.
Froid car en partant, Tyron a emporté sa chaleur avec lui.
Froid car l'embrasement de nos corps proches s'est envolé à la seconde ou ses doigts ont lâché mon bras.

Donc je reste un instant immobile contre la cloison, dans la même position que dans laquelle il m'a laissée. Et même si ces quelques secondes ne sont pas suffisantes pour que je me remette de l'explosion d'émotions contradictoires qui ravage ma poitrine, je me décolle lentement de la paroi.

Mon cœur cogne fort sous ma peau, se démenant dans ma cage thoracique. Il tape furieusement, encore et encore, pas près de se calmer. Puis avec une grande inspiration, je coule un regard par-dessus mon épaule en direction de la porte que Corseti laisse ouverte. Il passe devant Marcus qui vient d'apparaître et lui rend son couteau en grommelant qu'il devrait fermer sa porte la prochaine fois.
Puis la lourdeur de ses pas accompagnés de ceux de Ryan dévale l'escalier.

Le blond baisse les yeux sur l'arme qu'il tient entre ses mains, la fixant d'un air neutre. Il lève ensuite la tête pour laisser l'azur de son regard croiser le mien. Et je découvre avec étonnement que ses iris ne sont porteurs d'aucune colère. Au contraire, elles sont aussi pétillantes que d'habitude lorsqu'il me demande avec un sourire :

— Bon, cara. Tu viens ? Tu vas pas rester plantée là toute la journée. (chérie)

Me dirigeant à pas chancelants vers la porte, je coince quelques mèches rebelles derrière mes oreilles. Encore troublée, je prends mon temps en m'approchant du blond. Mon pouls résonne toujours aussi furieusement dans mon corps et mes doigts tremblent légèrement lorsque je réajuste ma robe.

Si Marcus a deviné ce qu'il s'est passé, il n'en montre rien, gardant une expression désintéressée. Après être sortie du bureau, je balaie une dernière fois la pièce du regard. Pièce que je n'avais même pas détaillée lorsque j'y étais rentrée.

Dans le fond, trône un énorme bureau. Massif et solide, il est fait d'un bois sombre, accordé aux quelques armoires bourrées de papiers administratifs. Vers la droite, quelques fauteuils sont agencés autour d'une table basse. Un minibar couvert de bouteilles d'alcool et de verres se trouve près du canapé. Dans l'ensemble, tout est bien rangé, jusqu'au bureau où tous les documents sont triés par piles. Rien ne traîne. Pas même un stylo.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant