L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

II - 77 | Parmi les étoiles

Coucouuuu ! ✨
J'espère que vous avez passé une bonne semaine les amis. 😌
Je sais que je vous ai laissés en plan avec la fin du dernier chapitre, mais j'estime que c'est pas TROP grave puisque ce chapitre n'a pas trop tardé ! 😭

Je pensais que ce chapitre serait très triste, mais au final ça va, vous pouvez garder vos mouchoirs pour une autre occasion... 👀

Bonne lecture ! <3

Bisous 💋
Xenia

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟕
𝐏𝐀𝐑𝐌𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄𝐒

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ＴＹＲＯＮ

— Humm ? demande-t-elle d'un ton endormi.

Toujours baignée par les ombres, elle se tourne vers moi, faisant bruisser la grosse couverture qui ne couvre que son côté du lit.

— Qu'est-ce qu'il y a ? m'interroge-t-elle d'une voix plus claire et éveillée.

Mes yeux toujours vissés au plafond, je passe mes doigts sur sa hanche et sa cuisse, frôlant délicatement sa peau chaude et douce.

Alors que je pensais exactement savoir ce que je voulais lui dire, je me force à réfléchir à chacune de mes paroles. Je peux parfois me montrer trop cru et brutal, mais cette conversation-là... Je ne peux pas me foirer.

Je suis hautement conscient que mes propos seront délicats, et je n'ai aucune putain d'idée de la manière dont elle pourrait réagir. Pas bien, sans aucun doute. Elle sera probablement en colère que j'aie fouillé dans sa vie ; je le serais à sa place. Elle aura également envie de protéger son enfant de moi. Je prends donc mon temps, réfléchissant aux mots qui pourraient la rassurer. Je finis par opter pour l'honnêteté. Tant pis pour la brutalité.

— Je suis au courant pour ta fille, lâché-je.

Ma voix se brise sur le dernier mot, détruisant le semblant d'assurance que je comptais afficher.

— Je sais que tu es mère, repris-je. Et avant que tu ne commences à nier, sache que je ne veux aucun mal à ta fille. Dis-moi où elle est et je me débrouillerai pour te la ramener.

Je me redresse sur un coude, la poussant à se relever. J'allume ma lampe de chevet avant de continuer immédiatement, jetant mes paroles comme l'on balancerait une bombe :

— Ce sera sans contrepartie, je t'en donne ma parole. Je ne lui ferai aucun mal, tu peux en être sûre, insisté-je sur ce point, car je pense que la promesse de sécurité est ce dont Raïssa a besoin pour pouvoir me faire confiance.

J'analyse attentivement son visage, sans savoir ce que j'espère y trouver. Ses traits semblent figés dans une expression qui mêle surprise, trouble et angoisse. Le souffle qui file entre ses lèvres entrouvertes se fait plus pressé, contrastant avec la lenteur de ses gestes lorsqu'elle s'assoit en tailleur et remonte la couverture sur sa poitrine. Puis elle plante son regard dans le mien, forçant mon souffle à se bloquer dans mes poumons.