I - 24 | Una puttana

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¡ Holà !
Comment se passe votre journée ? 😌
Personnellement, ça va plutôt bien !

J'avais hâte de vous présenter ce chapitre ! J'attends de voir quelles seront vos réactions et vos avis dessus ! En tout cas, je l'aime beaucoup et j'espère qu'il vous plaira aussi ! 😄💋

Bonne lecture les amis ! 🍉










































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒
𝐔𝐍𝐀 𝐏𝐔𝐓𝐓𝐀𝐍𝐀

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RAISSA

Les tonalités du moniteur. La lumière blanche éclatante. L'odeur aseptisée de la clinique.

Je garde les yeux fermés alors que les sons autour de moi s'étirent et bourdonnent. Ma tête tourne. Et mes rétines irritées me brûlent.
Mes paupières demeurent closes alors que j'essaie de faire passer ma migraine sans toutefois m'endormir. Car la fatigue qui pèse sur chacune de mes cellules est écrasante. J'ai froid aussi. Des petits frissons parcourent mon épiderme par intermittence.

La senteur de désinfectant. Les discussions étouffées des hommes de Tyron dehors. La respiration sifflante de Marco. Au moins, il respire...

Je sens qu'il va se réveiller une seconde avant qu'il n'inspire plus fort. Mes yeux somnolant s'ouvrent et, gardant le crâne appuyé contre l'appuie-tête, je me tourne lentement vers Arès.

Étendu dans ce lit trop petit pour lui, il est toujours aussi pâle. Ses bras forts dépassent du drap et sa peau foncée est un contraste frappant avec la blancheur de la fine couverture. Car il a repris des couleurs. Une heure plus tôt, la seule chose qui faisait opposition à la clarté des draps étaient ses boucles noires sur l'oreiller.

Ses doigts agrippent le tissu et le serrent alors qu'il ouvre lentement les yeux. Avec un soupir de douleur, il grimace avant de porter ses doigts à son cœur. Des électrodes sont collées sur son torse, relié au moniteur d'électrocardiogramme à sa gauche. Il frôle les autocollants avant d'être pris d'une violente quinte de toux. Il s'étouffe un instant dans une cacophonie de bruits sifflants et rauques qui semblent douloureux.

— C'est parce que tu fumes, dis-je doucement.

Quand il cesse de tousser, il prend de longues et profondes inspirations pour se calmer.

— Bordel... bougonne-t-il.

Il tourne ensuite la tête vers moi pour grogner :

— Ça va, putain... C'est pas la clope. J'ai failli crever, j'ai bien le droit de tousser, non ?

Malgré tout le sang qu'il a perdu, ses yeux sont toujours aussi poignants. Et leur aspect quelque peu vitreux ne parvient pas à voiler leur force. Ils sont tels des aimants, attirant toute mon attention. Et lorsqu'on le regarde, la profondeur de ses iris azur fait disparaître tous les meubles sobres de la clinique.

Il tente ensuite de se redresser, gardant sa main contre son torse pour éviter d'arracher tous les fils de contrôle qui lui sont rattachés.

— Apparemment, il ne faut pas que tu bouges, m'entendis-je prononcer mollement.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant