L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

I - 19 | Roland 2

Heyyyyy 😁
Vous allez bien ?

Moi ça va superbement bien ! En ce moment j'écris la suite, et vos commentaires me motivent tellement, je suis aux anges !😭❤️
Vous n'imaginez même pas combien vos encouragements et vos avis me motivent dans l'écriture ! 🖤✨

Voici donc le chapitre 19 !
J'espère qu'il va vous plaire! 😘

Bonne lecture 💋🍉

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟗
𝐑𝐎𝐋𝐀𝐍𝐃 𝟐

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ＲＡＩＳＳＡ

Le soleil matinal me caresse chaleureusement la peau et les oiseaux sifflotent joyeusement dehors. C'est au son de leur heureuse mélodie que je me réveille. Mes cils papillonnent avant que je n'ouvre pleinement les yeux, mes iris rencontrant le plafond en bois.

Et la réalité me rattrape bien vite. Car dans mon appartement, le plafond est blanc.
Il n'arbore pas une multitude de nuances de brun.

C'est bien ça. Car je ne suis pas chez moi. Je suis menottée au lit d'une chambre à l'étage de la casa de Tyron Corseti. (la maison)

Je soupire lourdement en examinant ce qui m'entoure. Puis je repense à hier, à ma fuite au quartier de Porta Vittoria et surtout, à ce qu'il s'est passé au retour de Tyron.

Après que Corseti m'ait relâchée, Marcus m'a enfermée dans cette pièce et je n'ai pas revu Tyron de la journée. Je suis restée attachée à la tête de lit jusqu'au soir lorsque le blond m'a fait descendre pour que je puisse manger. Il m'a ensuite de nouveau enfermée ici pour toute la nuit.

Et je m'ennuie. J'en ai marre, de cette commode en face du lit. De la porte qui mène dans la salle de bain attenante. De la télé complètement noire accrochée au mur. Du fauteuil dans le coin de la pièce. De la grande armoire à ma droite qui longe tout le mur avec ses grands miroirs en guise de portes. Cela fait des heures que j'observe la chambre sous toutes les coutures, n'ayant rien d'autre à faire.

Alors mon regard vagabonde dehors où le soleil s'élève petit à petit dans l'infinité bleue et claire qu'offre le ciel. La chaleur monte en moi et je repousse la couverture des pieds en bataillant avec les draps.

Que le temps est long...

La bouche sèche, je tends ma main libre vers la table de nuit où Marcus m'a laissé une bouteille d'eau. Je parviens à l'ouvrir d'une main et me redresse tant bien que mal pour boire sans en mettre partout. Puis je repose la bouteille sur la table, laissant l'ennui me gagner de nouveau.

Soudainement, je sursaute et rive mon regard sur l'entrée. La poignée s'abaisse et je me redresse vivement, sur mes gardes. Le drap glisse du lit sous ma précipitation et la porte s'ouvre sur Marcus. Le voyant entrer en sifflant, je me détends. Il s'approche de moi et demande gaiement :

— Alors, mia cara. Bien dormi ? (ma chérie)

Dès qu'il libère mon poignet, je me relève et descends du lit en frottant mon articulation.