L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

II - 58 | Âmes croisées

Heyyyy !! 🖤
Comment allez-vous ? ✨

Je tenais tout d'abord à vous remercier pour votre patience, parce que j'ai mis énormément de temps pour écrire ce chapitre. Et je vous suis tellement reconnaissante parce que pour la majorité d'entre vous, vous avez été bienveillants, compréhensifs et encourageants. Alors merci infiniment ! 🥰

J'ai eu beaucoup de mal avec ce chapitre, vous vous en doutez... Tous les auteurs doutent de leur plume, et là j'ai eu une grosse baisse de moral. Et je vous avoue que je ne suis toujours pas convaincue par la qualité de ce chap... 😭😭

D'habitude, je ne vous parle pas de ce genre de chose parce que c'est un peu les backstages, et j'estime que ce n'est pas la peine de vous casser la tête avec ça. Mais cette fois-ci, je me dois de vous expliquer pourquoi j'ai disparu comme ça... 😂

Enfin bref ! J'arrête de parler et je vous laisse avec le chapitre. 😌
J'espère sincèrement qu'il vous plaira plus qu'à moi.

Bisous, les amici ! 🍉💋
Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓𝟖
𝐀̂𝐌𝐄𝐒 𝐂𝐑𝐎𝐈𝐒𝐄́𝐄𝐒

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ＲＡＩＳＳＡ

Le temps se fige. Le contact entre nos iris — les miens stupéfaits et les siens encore brûlants d'avidité — étire les secondes et dérobe les minutes. L'instant qui nous paralyse s'allonge, et le couloir dans lequel nous nous tenons me semble presque irréel. Hors de l'espace-temps.

Ses doigts sont toujours aussi serrés autour de mon articulation et m'empêchent de me soustraire à lui pour trouver refuge dans ma chambre. Mais je sais que même s'il ne me tenait pas, je serais incapable de partir. Mon corps est aussi gelé que le temps, et je ne suis pas capable de mouvoir le moindre muscle. Je parviens tout juste à respirer, accordant à mon organisme de petites bouffées d'air saccadées.

C'est peut-être son regard. C'est peut-être l'énergie vibrante de nos corps ainsi attirés l'un à l'autre par une force magnétique. Ou alors c'est le souvenir de notre étreinte embrasée toute récente.
Dans tous les cas, c'est Tyron.

C'est toujours lui.

Il semble discerner les images qui défilent dans ma tête et son regard se baisse furtivement pour caresser mes lèvres, ramenant mon esprit quelques minutes plus tôt. Lorsque plus rien n'avait d'importance. Lorsqu'il n'y avait que lui et moi. Lorsque ses lèvres se mouvaient contre les miennes et qu'il faisait courir ses mains sur ma peau bouillonnante. Lorsque ma bouche entrouverte laissait échapper des soupirs brûlants et que ses yeux me communiquaient sa satisfaction.

Lorsque je n'étais plus la femme qui avait failli tuer son sicario et qu'il n'était plus l'homme qui devait me tuer.
Nous n'étions plus que Tyron et Raïssa, et nos entités se résumaient à deux corps qui ne cherchaient qu'à se trouver.