L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

II - 49 | Interpol

Coucouuuu !!

Comment allez vous ? Tout va bien de votre côté ?
Personnellement, ça va super bien! J'ai vu que nous étions de plus en plus nombreux sur ODP ! 😳
Bienvenue à tous les nouveaux lecteurs !! 😌❤️

J'ai hâte de voir vos réactions sur ce chapitre ! 🍉

Bonne lecture à tous ! 💋
Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟗
𝐈𝐍𝐓𝐄𝐑𝐏𝐎𝐋

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ＲＹＡＮ

Un carabinier devant. Des menottes serrées. Un carabinier derrière. Une main est posée sur mes poignets joints, l'autre sur mon omoplate pour m'inciter à avancer.
Les mains sont sur les flingues et les regards sont vifs. Leurs muscles sont bandés, prêts à intervenir si je fais le con. Et leur front sont légèrement plissés, alors qu'ils sont inquiets de l'idée que je puisse tenter quelque chose.
C'est comme ça que les hommes dangereux sont traités. Mon père est escorté de la même manière, même si son âge ne fait plus de lui un réel danger.

Ils savent qui est Mario Zuccari. Ils savent ce qu'il a fait. Ils connaissent sa réputation. Celui que l'on appelle encore "l'âme vengeresse".
Ils savent aussi ce que l'on dit de moi.

Donc c'est ainsi encadré qu'ils me guident à travers les quelques couloirs qui me séparent d'une salle d'interrogatoire.
Car la place est maintenant aux questions, ce qui veut dire qu'il leur manque encore de nombreuses informations concernant le trafic de Tyron. Les enculés...

Rosa et mon père seront interrogés. Peut-être que les domestiques le seront aussi. Quant aux gardes, ils n'auront pas le privilège d'avoir cette entrevue avec les flics. Ils ne leur demanderont pas grand-chose à part leurs papiers, et ils se contenteront de détenir nos hommes en garde à vue.

Les carabinieri m'arrêtent devant une porte. Ils l'ouvrent et m'encouragent à entrer dans la pièce. Aussitôt, mes sourcils se froncent. Mon front se plisse. Mes épaules se tendent. Et une brillance lubrique s'infiltre dans mes iris alors que mon regard se balade sur le corps de la jeune fille assise à l'autre bout de la table.

On me fait avancer jusqu'au bureau métallique avant de me forcer à m'asseoir sur la chaise d'acier. Je les laisse attacher mes menottes à une chaînette sur la table, mon regard toujours rivé sur la flic assise devant moi.
Une fois certains que mes liens sont bien attachés, ils partent, me laissant avec la femme qui va m'interroger.

— Ça alors..., soufflé-je, alors qu'un énorme sourire vient progressivement fendre mon expression surprise.

Les yeux obscurs qui me regardent avec une stupéfaction égalant la mienne ne me sont pas inconnus. Et ce n'est pas la première fois que je vois ces cheveux aussi noirs que du charbon. Mes doigts les ont même fermement empoignés. Alors que je baisais cette nana, deux jours plus tôt.