II - 45 | Ce n'est rien

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Helloooo !! 🖤
Comment allez-vous ? Tout va bien de votre côté ? Je l'espère en tout cas !

Tout d'abord, je voudrais m'excuser pour ce retard conséquent. Je ne sais pas si vous avez pu le voir sur insta, mais j'ai eu un peu de mal à écrire ces derniers jours (manque de temps et baisse de morale).
Je me remets tout le temps en question, que ce soit pour l'intrigue d'odp ou mon écriture et les trois dernières semaines, j'ai vraiment l'impression que c'est nul...😭😭
Je n'avais pas vraiment le temps d'écrire, et lorsque je prenais quelques heures, je n'arrivais juste pas à formuler ce que je voulais dire... Rien ne sortait quoi...

Bref, bref, bref ! Je suis désolée de vous avoir fait attendre !!

Vous imaginez bien que je ne suis pas hyper satisfaite de ce chapitre. J'espère qu'il vous plaira tout de même !

Bonne lecture ! 💋

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟓
𝐂𝐄 𝐍'𝐄𝐒𝐓 𝐑𝐈𝐄𝐍

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RAISSA

Je le déteste.
Je le méprise.
Je le maudis.
Je le hais.

Tyron Corseti.

La plus grosse ordure que cette planète puisse porter. L'homme le plus hypocrite, arrogant, répugnant, exécrable et égoïste qui puisse fouler cette terre.

Mes mâchoires se serrent durement alors que les larmes reviennent incendier mes yeux.

"Arrête de chialer"

La rage me déchire le thorax. Elle remonte vers mon visage, comprimant cruellement mon œsophage et nouant ma gorge avant de venir disperser une multitude de picotements dans mon nez. Et même si une partie en moi veut les maintenir emprisonnées, des perles salées s'échappent pour dévaler mon visage.
Mon cœur se gorge de plomb. Et cette lourdeur chute dans ma poitrine, m'entraînant au sol avec lui. Et je m'effondre sur ce tapis, au pied du lit.

Et si je veux pleurer ? Et si je veux hurler jusqu'à déraciner la souffrance incrustée à l'intérieur de mon organisme ? Et si je souhaite que mes hurlements de douleur et de rage me déchirent la gorge, qu'ils effacent les traces que l'homme de Vasco a laissés dans mes entrailles ? Et si je veux que mes plaintes et mes gémissements désarticulés m'extorquent ce qu'il me reste de pleurs et de martyr ?

Parce que cette affliction me meurtrit.
Elle fracasse les fragments que Vasco a laissés de mon âme.
Elle consume la poussière que mon violeur a abandonnée sur le sol de cette salle de bain.

Mes sanglots se retrouvent décuplés sous les pensées noires. Des ténèbres qui enveloppent mon être, pourtant déjà rétracté sur lui-même. Impuissante, je ne peux que supporter les soubresauts qui secouent violemment mes épaules.

"Pleurer, c'est s'apitoyer sur son sort. Alors, arrête"

Sa voix cinglante résonne encore dans ma tête. De ses griffes acérées, ce ton tranchant brise chaque gouttelette qui s'échappe de mes yeux.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant