L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

II - 76 | Il Re e la Regina di Milano

Hellooooo !!
J'espère que vous allez tous bien !

Ce chapitre est le premier posté en 2024 donc je vous souhaite à tous et à toute une TRÈS BONNE ANNÉE 2024 !! 🥳

On va commencer cette année doucement... 😌
Ce petit chapitre chill fait un peu office de transition et vous permet de vous préparer pour la suite (faites des stocks de mouchoirs 👀).

Ps : excusez-moi par avance pour la fin de ce chapitre.
😇🥰✨

Bisouuuus et bonne lecture ! 💋
Xenia <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕𝟔
𝐈𝐋 𝐑𝐄 𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐍𝐀 𝐃𝐈 𝐌𝐈𝐋𝐀𝐍𝐎

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ＲＡＩＳＳＡ

— Tu veux que j'appelle le Paladium pour qu'ils nous réservent une table ? demandé-je en saisissant mon téléphone.

Tyron ne détache ses yeux de la route qu'une seconde pour me lancer :

— Pas besoin. Même si c'est bourré de monde, ils me trouveront une table. 

Je soupire face à son arrogance, avant de songer au fait que son assurance est probablement expliquée par la manière avec laquelle les gens le traitent. En effet, lorsque nous arrivons, une table nous est immédiatement assignée malgré le monde. Alors que nous faisions la queue devant la réception, j'ai remarqué que les personnes n'ayant pas réservé ont dû repartir car le restaurant était complet. Mais pour Corseti, ils ont trouvé une place...

— Je t'avais dit..., me souffle-t-il à l'oreille alors que nous traversons le restaurant. Et s'ils n'avaient pas de tables, ils en auraient rajouté une.

Je me garde de lui dire que, en réalité, ce genre de traitement de faveur me met mal à l'aise.

Alors que nous nous apprêtons à rejoindre la place qui nous a été désignée, une voix grasse interpelle Corseti depuis ma droite. Je me tourne au même moment que l'intéressé pour découvrir un petit groupe de personnes attablé.

Une multitude de regards sont braqués dans notre direction ; ceux de quatre femmes et de trois hommes. Deux d'entre eux doivent avoir la cinquantaine, voire la soixantaine, tandis que l'homme entouré de deux prostituées n'a pas l'air d'avoir plus de quarante-cinq ans. Et trois des quatre filles sont bien des prostituées ; aucun doute là-dessus. Mon regard entraîné par des années d'expérience reconnaît immédiatement les travailleurs du milieu.

Contrairement à ce que beaucoup peuvent croire, cela n'a rien à voir avec le style vestimentaire, mais plutôt avec le comportement. Ce dernier n'est aucunement plus vulgaire ou malpoli ; c'est simplement qu'on reconnait tout de suite la conduite d'une femme émotionnellement distante, facilement distinguable d'une attitude sincère et engagée. Comme celle de la dernière femme, par exemple.