I - 18 | Lui et moi

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Hello hello !! 😌
Vous passez une bonne journée ?! Moi excellente, puisque j'avais hâte de vous montrer ce chapitre ! 😁

J'attends de voir ce que vous en pensez ! 🥰

Bonne lecture !! 💋🍉













































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖
𝐋𝐔𝐈 𝐄𝐓 𝐌𝐎𝐈

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RAISSA

D'un pas, le propriétaire du SIG s'avance vers moi et je braque aussitôt le flingue sur lui.

— Reculez-tous.

Même en ayant le canon dirigé vers lui, le garde ne bronche pas, ne montrant aucune peur. Les yeux légèrement plissés, il me regarde avec méfiance. Comme les deux autres hommes dans la pièce, il met lentement ses mains en évidence.

Leurs visages sont tous inexpressifs. Seul le type le plus proche de la fenêtre me fixe avec une forme de légèreté, comme s'il ne me prenait pas vraiment au sérieux. À ses côtés, le garde aux cheveux noirs et aux traits typés de l'Italie du Sud m'avise avec plus de prudence et de considération. Son regard calculateur m'englobe et m'analyse, jetant de fréquents regards à mon doigt sur la détente.

Aucun d'eux n'avance. Leurs mains demeurent levées. Immobiles, ils attendent que j'entreprenne quelque chose.
Pourtant, je suis comme eux, immobile.

Puis le type qui vient du Sud se racle la gorge avant de prendre la parole :

— C'est Raïssa, c'est ça ? commence-t-il doucement. Et bien écoute. Je ne sais pas ce que tu comptes faire et je ne veux pas savoir. Mais réfléchis bien. Réfléchis très très bien, parce que je ne pense pas que ça mènera à grand-chose.

Lorsque ses mots s'évanouissent dans l'air, un silence tendu s'installe dans le salon. Il devient de plus en plus pesant alors que je les observe tour à tour, passant des yeux noirs de l'homme près de la vitre aux iris noisette de celui que je tiens en joue.
Le doigt toujours prêt à presser la languette de métal au moindre faux mouvement, je commence progressivement à reculer vers le couloir. Et toujours, aucun d'entre eux ne bouge.

J'ai presque passé le seuil du salon lorsque le type qui me regardait sans grand sérieux ricane avant de lancer en s'avançant :

— Tranquille les gars. Elle ne sait pas tirer, sinon elle l'aurait déjà fait. Je parie qu'elle ne sait même pas de quel côté est la sécurité.

Mais pour qui est-ce qu'il me prend ?

Les SIG ne possèdent pas de cran de sécurité. Pour tirer la toute première balle, il faut exercer une pression suffisante sur la queue de détente*.

Alors j'appuie jusqu'à la butée** et libère le plomb. Le coup part et quelque chose éclate avec un bruit de verre brisé sur la commode juste en dessous de la télévision. La balle étant passée à une dizaine de centimètres du propriétaire du flingue, il jette un regard noir à celui qui m'a provoquée.

— Putain, Loris ! prononce-t-il entre ses dents. Elle est tueuse à gages, connard.

Je lance un coup d'œil au dit Loris qui a perdu son sourire narquois. Il lève les yeux au plafond alors que des cris féminins se font écho au-dessus de nos têtes. Le monde autour de nous s'affole. Dehors, un chien aboie et le bruit de bottes courant sur le béton vers la porte d'entrée se fait entendre. Le garde sur lequel je braque le SIG réagit immédiatement, hurlant à ses collègues :

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant