II - 46 | Leurs regards

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Heyyyy !!

Comment allez-vous ?
J'espère que pour ceux qui sont en vacances, vous vous reposez bien ! Et pour ceux qui ne sont pas en vacances... bon courage... 😭😭

Je tenais à vous remercier pour votre patience. Sincèrement.
Je sais que j'ai pris beaucoup de temps à écrire ce chapitre (le sortie de la nouvelle saison de The Witcher y est peut-être pour quelque chose...), et vous n'avez cessé de m'envoyer votre soutien à travers des messages adorables, bourrés de gentillesse et d'encouragements. Alors vraiment, merci beaucoup !  🙏🏼🖤

C'est une partie que j'ai eu du mal à écrire mais que j'aime beaucoup !!
J'espère que ce chapitre vous plaira ! 🥀

Bonne lecture !! 🍉

Bisous 💋
Xenia <3

Compte principal : xeniaa_sokolova
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Compte même : xeniaa_memes






































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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒𝟔
𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐑𝐄𝐆𝐀𝐑𝐃𝐒

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RAISSA

Le premier jour, mes yeux ont évité les regards. Après être sortie de ma chambre et avoir parlé à Marco, mes gestes n'étaient guidés que par la discrétion. Je n'ai accordé aucune attention aux gardes. Et les domestiques n'ont, elles aussi, suscité aucun intérêt de ma part.

J'ai fui les paires d'yeux qui voulaient rencontrer les miens. J'ai préféré ne pas me confronter à ce que je lirais dans leurs regards si j'avais le courage de les croiser.

Le deuxième jour, j'ai été curieuse et j'ai osé affronter leurs pupilles. Je n'aurais pas dû. Car ce deuxième jour n'a fait que me blesser. Ce deuxième jour a été ponctué par les coups d'œil lourds d'apitoiement. Ce deuxième jour a été rythmé par les mots doux des domestiques et par leurs petits sourires compréhensifs, presque tendres. Et chaque fois que quelqu'un a posé ses yeux sur moi, ça n'a été qu'avec une forme d'attendrissement qui n'a fait que me heurter.
C'est à la fin de ce deuxième jour que j'ai compris que leurs regards n'allaient pas m'aider.

Le troisième jour me l'a confirmé. Et j'ai réalisé que leurs putains de regards me tuent. La pitié qu'ils portent m'est fatale. Même si chez les gardes, une animosité sourde plane encore au fond de leurs pupilles, leurs yeux me balaient avec une réserve qu'ils ne m'ont jamais accordée avant.

Aujourd'hui est la quatrième journée. Et elle a commencé de manière merdique, rythmée par les mots d'Evelina, prononcés avec une sympathie exacerbée, les petits sourires attendris d'Amanda et les œillades prudentes des hommes de Tyron.

— Tu veux du café ? me demande Amos en prenant sa propre tasse, remplie du liquide brûlant.

Amos — l'un des gardes de Corseti — ne me lâche pas d'une semelle ces derniers jours. Et s'il ne me quitte jamais, c'est parce que son patron le lui a demandé. J'en suis sûre.

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant