III - 89 | Argent sale

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! DISCLAIMER !

Ce chapitre contient des propos racistes et discriminatoires.


Même si cela me paraît plus qu'évident, je vais tout de même le préciser : je rappelle que je ne suis pas mes personnages et que mes personnages ne sont pas moi.


Breeef !

Comme je vous l'avais dit en story, ce chapitre est très important pour l'arc narratif de Raïssa et le développement de son personnage ! Je hâte de voir ce que vous allez en penser ! Sachez que j'ai adoré écrire son pdv dans ce chapitre !

Bonne lecture !! 💋
Xenia <3


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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖𝟗
𝐀𝐑𝐆𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐀𝐋𝐄

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RAISSA

— Raïssa, je peux te parler ?

Surprise, je me retourne en reposant ma tasse sur le comptoir. Le cœur battant, je croise le regard de Tyron.

— Euh... Oui ?

Les lèvres encore entrouvertes de stupéfaction, je le dévisage sans vraiment y croire, avec la méfiance qu'on accorde à ce que l'on pense être un mirage. Il m'a tellement évitée ces deux derniers jours que l'entendre me héler et le voir si proche de moi est déroutant. Irréel, même.

Avec Tyron, seuls existent les extrêmes. C'est tout ou rien. Soit je passe l'entièreté de mes journées avec lui, soit je le vois à peine. Soit nous parlons de manière presque continue, soit nous nous murons dans le silence. Il y a rarement un entre-deux. Et sa distance, autant émotionnelle que physique, m'a fait réaliser à quel point je m'étais habituée à sa présence.

Autrefois, je le redoutais. Le sentir à mes côtés était une pression à la limite du supportable. Maintenant, c'est tout le contraire. La présence de Tyron est toujours aussi imposante, presque étouffante, mais je la perçois différemment : elle est à présent rassurante et protectrice.

— Euh... Oui ?

— Seul à seul ? Dehors ? insiste-t-il.

J'hésite un instant.

— Euh... d'accord, approuvé-je, avant de me lever pour lui emboîter le pas.

Je le suis alors qu'il s'éloigne de la Casa, juste assez pour que nous soyons tranquilles et puissions échanger sans craindre des oreilles indiscrètes.

Il ne prend pas tout de suite la parole après s'être arrêté, se contentant de me dévisager, avec un scintillement persistant dans le regard, comme s'il me redécouvrait. Il ne fait aucun doute qu'il doit percevoir le même étincellement dans mes propres iris. Ma présence lui a-t-elle manqué, à lui aussi, malgré la violence avec laquelle nous nous sommes quittés?

L'OMBRE DU PHŒNIX | IntégraleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant