L'OMBRE DU PHŒNIX | Intégrale

II - 60 | Cette femme

Bonjour bonsoir !!

Mon Dieu... j'ai disparu pendant si longtemps, la HONTE ! Vraiment...
Et vous avez été si compréhensifs, si patients ! Merci infiniment !

Quand je vois que certaines autrices sont victimes d'acharnement pour les chapitres alors que vous êtes si bienveillants avec moi, je me dis que j'ai énormément de chance de vous avoir ! La petite communauté que l'on forme est tellement paisible ! 🫶🏼
(Bon y'a quelques cas par ci, par là, mais franchement ce n'est rien du tout !)
Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour ça ! Et j'espère que ça ne changera jamais... 🖤

En tout cas me voici, me voilà ! De retour avec ce fameux chapitre 60 tant attendu... 👀
Et franchement, je pense que l'attente en valait la peine !

Bref bref bref, j'arrête de blablater et je vous souhaite une excellente lecture ! 😌

Pleiiiiin de bisous 💋
Xexe <3

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔𝟎
𝐂𝐄𝐓𝐓𝐄 𝐅𝐄𝐌𝐌𝐄

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ＴＹＲＯＮ

La nuit a fermement établi son règne de ténèbres opaques lorsque je rentre enfin. Mes clés atterrissent sur le plan de travail et je retire ma veste avant de me diriger vers les escaliers. Marcus est installé, comme à son habitude, derrière le comptoir de la cuisine. Et je l'ignore. Je n'ai clairement pas la retenue nécessaire pour lui adresser la parole, alors je préfère m'abstenir au risque de sortir de mes gonds et de lui foutre la droite qu'il mérite. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis hier, quand j'ai appris tout ce que sa grande gueule a raconté. De quel droit a-t-il décidé de faire office de tampon entre Raïssa et moi ?

Après quelques secondes de réflexion, j'en viens à une conclusion qui me semble avisée : nous ne réglerons pas nos comptes maintenant. Ce n'est pas le moment ; je risque de péter un câble. D'autant plus que des éclats de voix réveilleraient Raïssa et la tirer de son sommeil est la dernière chose que je veux. Elle dort déjà si peu...

Lorsque j'ai quitté le lit ce matin, elle était encore en train de dormir, l'air sereinement reposé. Je lui ai volé toutes ses heures de sommeil entre mon arrivée inattendue au milieu de la nuit et mes problèmes de cœur plus tard. Elle n'a pu s'endormir qu'au petit matin, dans mes bras.

Je parviens à l'étage et me dirige aussitôt vers ma chambre. J'en ouvre doucement la porte pour ne pas réveiller Raï, et lorsque je parcours mon lit du regard, je m'attends à y discerner sa silhouette sous la fine couverture.
Sauf que les draps sont faits et ma chambre est vide.

Je fronce les sourcils et remonte le couloir jusqu'à parvenir à la porte de ce que je considère être son ancienne chambre. J'en ouvre précautionneusement le battant en m'efforçant de faire le moins de bruit possible. Je ne sais quelle volonté m'a poussé à venir dans sa chambre — vérifier qu'elle va bien, ou la ramener dans mon lit ? — mais lorsque je constate qu'elle ne dort pas, j'ai la certitude de vouloir exiger qu'elle me rejoigne.